Comme quoi, difficile de ne pas croire au destin parfois. Evan Fournier ne voulait pas faire de basket à la base mais le foot ne voulait visiblement pas d’Evan non plus. C’est ainsi que le nouveau joueur des Knicks a provoqué son futur à sa manière.
Pour connaître l’histoire d’Evan Fournier, il faut carrément revenir à l’origine de ses parents. Très compétitifs, la défaite n’existe pas pour eux. C’est peut être pour ça que l’ancienne star du Orlando Magic a cette soif de vaincre et qu’il est toujours le dernier ronchon après une défaite. Meriem et François sont des judokas accomplis. Ils sont plusieurs fois médaillés d’argent et de bronze des championnats de France notamment. Sa mère a même fini 1ère lors du tournoi international de Paris en 1989. Son père a carrément été champion d’Europe par équipe en 1984, et notamment plusieurs fois champions de France.
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— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) August 9, 2021
Dans ces conditions, on ose imaginer comment ça devait être à la maison. Toutefois, l’important est d’aimer faire ce qu’on aime et les papa et Maman Fournier l’avaient bien compris. De ce fait, ils laissent choisir le fiston mais là encore, la route sera semée d’embuches. A son âge, un bon nombre de gamins veulent faire du foot et lui n’échappe pas à la règle. Il a 8 ans à ce moment, Evan Fournier sort de la coupe du monde 1998, de l’Euro 2000, cette génération Zidane qui a fait rêver tant de gamins :
« Là, évidemment, le premier truc vers lequel je me dirige, c’est le football », expliquait-il au magazine So Foot en 2015. « Mais quand je me pointe devant le stand, on me dit : « Non, désolé mon garçon, mais dans ta catégorie d’âge, il n’y a plus la place ».
Je persévère : je vais au club de Joinville et ils me disent la même chose : plus de place. À ce moment, je suis dégoûté, mais je me dis que je vais faire du basket. »
Comme des millions de petits, un peu avant la rentrée scolaire, il est passé par la case « stand » où Evan Fournier souhaite faire ce qu’il aime. C’est raté, et passée la déception, Evan Fournier tombe fou amoureux du basket. Comme il est appelé sur Twitter, « Monsieur Charenton » commence ici et il est très bon. Seulement 7 ans après, l’ancien joueur des Nuggets rentre à l’Insep en 2007, jusqu’à évoluer en Pro B juste après. 9 ans après avoir commencé le basket, Evan Fournier était déjà pro. Le reste appartient à l’histoire.
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