Lakers ou Celtics, peu importe pour Rajon Rondo : savourer, tel est l’état d’esprit du meneur

« Playoffs Rondo » est injouable dans cette post-season. Hormis ses deux premiers matchs hésitants contre Houston, il roule sur tout ce qui bouge depuis  et RR9 est prêt à soulever le trophée Larry O’Brien pour la 2ème fois de sa carrière, si tout se passe bien.

Rajon Rondo gagne son premier titre NBA en 2008, il pense alors qu’avec le big three de Boston, cela se reproduira souvent. Malheureusement, Kevin Garnett se blesse l’année suivante et le trio prend de l’âge. Les Celtics ont l’occasion de remporter un 2ème titre en 3 ans en 10 ans, Kobe Bryant en avait décidé autrement. 10 ans plus tard, Rajon Rondo se retrouve de l’autre côté du pays, en ayant signé chez le rival, les Lakers. Il est passé du rôle de jeune star et avenir de la franchise, à celui du vétéran leader auprès des jeunes. Il savoure plus que jamais et veut le faire comprendre à ses coéquipiers, ces moments en finale pourraient ne jamais revenir :

« J’ai gagné à 22 ans et maintenant à 34 ans, c’est une expérience complètement différente et en comprenant que ça n’arrive pas souvent ou tous les ans. Être de retour ici, une décennie plus tard est une leçon d’humilité.

Je suis vraiment reconnaissant et béni de jouer aussi longtemps. »

Rajon Rondo s’est fait les croisés au cours de sa carrière, sans parler de ses problèmes à Dallas et pourtant, une équipe a décidé de lui faire confiance. Lebron James rend cela banal mais jouer 3 finales NBA est quelque chose d’assez incroyable, surtout quand on connait Rajon Rondo qui a plus déménagé que Ben Becker au cours de son incroyable carrière. Frank Vogel a d’ailleurs déclaré à quel point il était important dans tout ce que réalisait Los Angeles. Très attentionné auprès des jeunes, il est vraiment le 2ème leader vocal après Lebron James et les playoffs le prouvent plus que jamais. Ce soir, il peut ainsi marquer l’histoire.

« Des gars recherchent ce moment toute leur carrière ». Rajon Rondo résume assez bien à quel point d’aller en finale et de gagner le titre est unique, on ne s’y habitue jamais.