Donovan Mitchell a signé un contrat max pour le plus grand plaisir de son banquier. Propulsé franchise player, Spida doit désormais se montrer digne de ce statut. Pression ultime, son équipe est déjà attendue. Pour en arriver jusqu’à là, il a une motivation bien précise : sa famille.
Quelle histoire pour Donovan Mitchell, quand il se présente à la draft 2017, la surprise est déjà énorme. Le numéro 45 de Utah livre un match dans le match tout au long de la saison contre Ben Simmons pour le titre de rookie de l’année. Il termine à un peu plus de 20 points par match, pas mal pour un joueur qui n’était même pas censé être là. Le joueur a été conseillé par Paul George et Chris Paul. Il voulait revenir en NCAA mais les deux vétérans essaient de le convaincre de se présenter à la draft, la suite leur donnera raison. Mais son succès n’est pas une surprise quand on sait à quel point le joueur a travaillé. Si sa première année en université est difficile, Donovan Mitchell a déjà les bons réflexes et la suite n’en sera que plus savoureuse.
Donovan Mitchell a grandi à New-York. Sa mère était institutrice et la vie n’était pas toujours facile. Parfois en galère financièrement, il garde ce souvenir en tête avec sa mère essayant de tout donner pour pouvoir s’en sortir. Il a vu dans le basket une possibilité d’avoir un job bien rémunéré. De cette façon, il pourrait aider sa mère et sa jeune sœur. La galère financière ne sera bientôt qu’un lointain souvenir. Très proche de sa famille, la star du Jazz était en panique quand il a appris avoir le Covid, étant en présence de sa maman et sa sœurette. Quand on lui pose la question quelle est sa motivation première, la réponse est plutôt simple, le famille avant tout :
« Honnêtement, je me souviens avoir grandi en regardant ma mère beaucoup travailler pour s’assurer que ma sœur et moi avions ce dont nous avions besoin. J’essaie juste de trouver des moyens d’avoir une vie meilleure. Il y avait des moments où l’argent était compliqué et les choses étaient difficiles.
Ma mère a en quelque sorte trouvé un moyen. Une fois que j’ai réalisé que le basket-ball était quelque chose avec lequel je pouvais vivre, je me suis dit: «Je vais continuer à travailler pour que ma mère n’ait pas à travailler, ma sœur ne soit pas obligée de travailler. Nous ne sommes que 450 [joueurs de la NBA] dans le monde. Ce chiffre signifie beaucoup pour moi. »
Aujourd’hui il peut être fier, Donovan Mitchell a signé un contrat de 163 millions de dollars et la pression monte d’un cran. Bien que considéré comme une star, on attend maintenant de lui d’être une superstar. Le joueur a une sacrée cote auprès des fans, notamment les plus jeunes. L’arrière est adoré en NBA et c’est sûrement à cause de sa simplicité. Il tweete comme n’importe qui, s’éclate sur ses stories, passe énormément de temps avec les fans après le coup de sifflet final et adore rigoler comme le prouve de nombreuses vidéos. Le New-Yorkais de souche avait cependant un rêve, même s’il n’y croyait pas vraiment au début. Il voulait tout donner pour qu’un jour il se réalise. Force est de constater que le plan s’est passé comme prévu :
« J’étais comme vous tous, aller au lycée, jouer au basket et avoir ce rêve. Je devais faire en sorte qu’il devienne réalité. Donc, quoi que vous vouliez faire, Donnez tous votre possible. Ne donnez pas 90%. »
Un joli discours de la part de Donovan Mitchell, même si le plus dur reste à venir. Il peut être fier de ce qu’il a accompli. Son rêve est accompli mais le voyage continue.
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