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Kendrick Perkins était donc l’homme de la situation en 2016 : « Si j’étais à Oklahoma City, nous n’aurions pas fait exploser cette avance de 3-1 »

Source photo : ESPN

2016 restera à jamais comme l’une des grandes saisons de l’histoire de la NBA. La retraite de Kobe Bryant, le titre de Cleveland mais aussi le début de la fin pour le Thunder…

Bien avant que Lebron James se transforme en robot et que Kyrie Irving mette le MVP unanime dans sa poche droite, il y a eu un autre grand fait. Le contre « Death Lineup » de Oklahoma City, qui boira les Warriors, enfin jusqu’au match 5. Le Thunder prend l’avantage du terrain dès le match 1 de cette finale conférence de 2016. Après avoir égalisé, dans le match 2, Golden State prend la sauce durant les 2 suivants. Dans le game 3, le duo KD/Brodie plante 66 points et surtout un match collectif parfait de leur équipe pour mener de 28 points à la fin des 48 minutes. Toujours à la maison, le Thunder continue d’écrabouiller leurs adversaires (+24). Kevin Durant est maladroit mais Russ fait le boulot : 36 points, 11 rebonds et 11 passes. Plus que les deux stars, c’est bien le jeu des Warriors qui a bien dû mal, et leur deathlineup est contrecarré grâce au système de Billy Donovan. Le Thunder a beau être à un match de la finale, le reste ne sera que désillusion.

Si la maladresse de Kevin Durant ne trahit pas encore les siens, cela ne va plus être le cas. 40 points mais 19 shoots ratés… C’est déjà la 2ème fois que ça arrive en 5 matchs. Avec l’énergie du désespoir, Stephen Curry arrive à remettre les siens sur la bonne route. Rien de plus logique quand on sait que les Dubs étaient au bord du gouffre et que leurs fans les ont poussé, en espérant les revoir pour un ultime final game. Match 6 et sans doute l’un des matchs les plus importants de l’histoire des Warriors. Le Snake est à 31 points mais là encore, il rate 21 shoots… Cependant, son équipe mène de 7 points à l’abord du 4ème quart-temps. Le moment choisi pour Killa Klay de balancer une ribambelle de paniers à 3 points pour revenir et passer devant. A l’image d’un game 6 avec les Spurs version 2013, les hommes de Billy Donovan savent qu’ils ne gagneront pas la série. Le match 7 ne sera qu’un nouveau concours de 1 vs 1 et le Thunder tombe, sans jamais se montrer dans le money-time. Selon Kendrick Perkins, par le biais de The Athletic, grâce à sa voix, sa présence, son côté dur, rien de tout cela ne serait arrivé s’il avait été encore à OKC :

«Si j’étais à Oklahoma City, nous n’aurions pas fait exploser cette avance de 3-1, il n’y a aucun moyen que nous aurions gâcher ça. Je ne dis pas ça si j’avais joué, je dis juste avec ma présence dans les vestiaires. »

A t-il raison ? A t-il tort ? Tactiquement, cette série est un enfer pour les deux coachs mais un régal pour les fans de basket. Cette série changera d’ailleurs à jamais l’histoire de la NBA…

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