
NBA – On s’était dit qu’enfin, les Playoffs 2025 allaient nous épargner leur traditionnel quota de drames physiques. Pas de cheville en vrac, pas de genou qui dit stop, pas de superstar qui s’écroule au pire moment. Et puis, Game 2 entre les Warriors et les Rockets, une image qu’on n’aime pas voir : Jimmy Butler monte au rebond… et s’explose le dos sur le parquet du Toyota Center. Chute brutale qui rappelle un peu celle qu’avait subie Steph Curry il y a quelques semaines. Fin de parcours pour Jimmy B ? On ne veut pas y croire.
Jimmy Butler, ce n’est pas exactement le prototype du joueur en sucre. Le gars a traîné son corps sur des guerres de tranchées en playoffs depuis une décennie, la douleur il connaît, et il la supporte assez bien généralement. Alors au moment où il monte au rebond, se fait faucher par Thompson puis s’écroule de tout son poids au sol, on comprend que ça a fait mal. Si vous regardez bien, Stephen Curry lui-même sait ce qu’il vient de se passer, et ça ne sent pas bon. Une main sur le dos, un retour aux vestiaires et fin de partie pour Butler. Pour l’instant, pas de diagnostic officiel, mais les images parlent d’elles-mêmes : ça a dû morfler quelque part et la série pourrait s’arrêter là pour celui qui tenait ces Warriors jusque là.
Avant sa sortie, les Warriors étaient déjà derrière, de quelques points seulement. Défensivement, comme souvent, il était l’âme de cette équipe, et offensivement, il restait ce gars capable de planter des points importants pour calmer la salle. Sa blessure a changé le ton du match. Golden State a dû bricoler, ajuster, improviser. Houston, opportuniste, a sauté sur l’occasion : agressivité à outrance, rythme élevé, et surtout plus aucun frein face à un effectif privé d’un de ses leaders. Surtout que Steph (20 points, 6 pertes de balle) n’a pas pris le relais comme il aurait dû. L’écart a toujours tourné entre 10 et 20 points d’écarts, les Warriors ont eu les opportunités pour revenir mais Jalen Green (38 points, 8 tirs longue distance) avait d’autres projets. Résultat final : 109-94, une série relancée (1-1) et un Steve Kerr désormais obligé de revoir tous ses plans. Jonathan Kuminga pourrait bien faire son retour dans la rotation.
On aime le spectacle, on adore l’intensité des playoffs… mais pas à ce prix-là. Butler, c’est un guerrier, un vrai, mais même les guerriers ont besoin de leurs jambes pour faire la guerre. Espérons un retour rapide, sans précipitation, parce que cette série promettait beaucoup. Et franchement, elle mérite de se jouer avec toutes ses pièces sur l’échiquier.
