10ème de la conférence Est, les Celtics ont pris leur revanche contre les Knicks au TD Garden. Une victoire avec un excellent Jaylen Brown et un Jayson Tatum moyen, qui interroge de nouveau sur le futur de Boston avec les deux hommes.
Quelques jours après la sale défaite face aux Knicks au Madison Square Garden où les Celtics ont laissé remonter un écart de 25 points, ils n’ont pas tremblé de retour dans le Massachusetts. 99-75, un succès net et précis, que l’on peut attribuer au premier triple-double en carrière de Jaylen Brown, auteur de 22 points, 11 rebonds et 11 passes décisives. À ses côtés, Jayson Tatum a inscrit 19 points avec plus de mal au tir 6/14 malgré un bon 3/8 à trois points. Dans l’attente de voir les deux briller ensemble pour amener les Celtics vers le sommet, beaucoup de questions se posent sur leurs capacités à montrer l’ensemble de leurs talents en même temps. Pour Jaylen Brown, la question ne se pose même pas.
« Je pense que nous pouvons jouer ensemble. Nous avons bien joué ensemble pendant la majeure partie de notre carrière et ce genre de choses arrivent. La dernière année ne s’est pas déroulée comme prévue, mais je pense qu’une bonne partie de l’adversité face à laquelle nous faisons face va nous aider à croître et à nous améliorer à l’avenir. »
L’an dernier, Boston a du passer par le play-in pour aller en playoffs avant de se faire maltraiter par les Nets de Kevin Durant. Longtemps félicités pour leur régularité à aller en playoffs, les C’s ont aussi affiché leur incapacité à passer un step sous la houlette de Brad Stevens. Isaiah Thomas, Kyrie Irving, Jayson Tatum… cela sentait la fin de cycle peu importe le leader. Avec Ime Udoka, on se doutait qu’il fallait un temps d’adaptation pour trouver ce qui pouvait motiver ces Celtics. Néanmoins, Jayson Tatum et Jaylen Brown n’ont pas l’air d’être les joueurs les plus complémentaires. De ce fait, ils patinent dans le ventre mou de la conférence est. Très talentueux et avec des caractéristiques similaires, rares sont les fois où les deux hommes ont formé un duo. Souvent l’un des deux laisse la lumière au second. Les statistiques individuelles ne sont pas révélatrices du niveau collectif prôné par les C’s.
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