Il semble difficile de dire qui a été le MVP de la saison des Nets, mais James Harden a, en tout cas, était efficace. Moins de points, plus de passes. Moins de tirs, plus de gestion. The Beard s’est comporté comme un véritable meneur.
Depuis son transfert à Brooklyn, James Harden a en grande partie fait évoluer son jeu. Roi du scoring chez les Rockets, The Beard n’a désormais plus besoin de battre tous les records possibles et imaginables pour que son équipe puisse battre son adversaire du soir. Ses chiffres ont considérablement baissé, et lorsqu’on compare à sa meilleure saison, James Harden score environ dix points de moins.
Alors qu’il se battait pour un titre de MVP, il fallait trouver sa place, le meneur des Nets a finalement joué de la manière la plus simple. Et c’est comme ça que le gaucher s’est rendu incontournable dans la réussite de Brooklyn. Les fans reprochaient à James Harden de se concentrer trop sur les statistiques lorsqu’il était à Houston mais on a bien vu que sans ses points, les Rockets ne pouvaient rien faire. Maintenant, le numéro #13 des Nets peut se permettre d’être moins présent au scoring.
Je croyais que gagner était tout ce qui comptait ? Lorsque je faisais des grosses stats, ce n’était pas assez. À un moment donné, nous devons trouver des solutions sur ce dont on parle. Tout ce qui compte, c’est de gagner. Mon impact n’a pas besoin d’être montré sur la ligne de stats pour gagner. Je pense que mon job en tant que leader est de m’assurer que tout le monde joue bien. En faisant cela, je peux me concentrer sur moi en dernier. Ce n’est pas un problème.
En effet, cette saison, James Harden c’est 24.6 points par match, c’est presque ridicule lorsqu’on sait que The Beard peut en planter 35 de moyenne. Sur les deux derniers matchs de la saison, la star a scoré, au total, 23 points. Sauf qu’à chaque fois, le constat était le même : les Nets sont repartis avec la victoire, sans avoir besoin d’un immense James Harden au scoring.
Avec Kyrie Irving et Kevin Durant qui sont davantage portés sur la finition, James Harden s’est lui concentré sur la création et la gestion, un rôle qui lui correspond à merveille. Un style de jeu dont il connaissait déjà lorsqu’il évoluait à Oklahoma City en sixième homme. Et a l’arrivée, c’est une totale réussite alors que la majorité doutait de sa compatibilité et de son entente avec les deux autres stars de l’équipe.