Les Sixers se retrouvent à la 3ème place de la conférence est et ils peuvent remercier James Harden. Comme prévu, le barbu apporte une nouvelle dimension à cette équipe. Bien meilleur qu’aux Nets sur les deux premiers matchs, les défenses adverses vont devoir se creuser la tête pour freiner ce one two punch. A l’heure actuelle, les lancers sont légions, à voir comment ça se dégoupillera en playoffs mais on en est encore loin, il faut d’abord mettre une osmose en place et pour l’instant, ça fonctionne bien.
C’est compliqué de juger leur dernière victoire face aux Knicks, sachant la médiocrité de cette équipe qui déçoit match après match et la saison passée semble loin. Mais c’est un bon point de départ pour la suite de la saison. Joel Embiid s’est cru pour Cristiano Ronaldo en se pointant sur la ligne pour tirer ses lancers de nombreuses fois. Il en a tenté 27 hier, ce qui rendrait presque ridicule la presque dizaine de lancers pris par James Harden. L’intérieur termine à 37 points en seulement 18 shoots, ainsi que 9 rebonds. Il a vite sorti Mitchell Robinson de son match et il n’y avait simplement personne pour rester en face de lui. James Harden en a profité pour se montrer une nouvelle fois à son avantage. 29 points, 10 rebonds et 16 passes décisives. On avait un peu peur de l’entente avec Tyrese Maxey. Plus jeune donc plus timide, ce n’est pas facile de jouer avec Harden à ses côtés mais son jeu et son agressivité n’ont pas bougé. Et justement l’agressivité, ce sera le mot clé. On devrait retrouver les deux superstars assez souvent sur la ligne des lancers :
« C’est notre job chaque soir, mettre la pression sur le cercle. Cela crée des opportunités pour nous et nos coéquipiers. Il y a beaucoup d’opportunités que Joel a eu avec des and one, qu’il n’a pas convertis mais cette pression tous les soirs va être difficile à défendre pour les équipes. »
Pour certains joueurs, l’entente met du temps à se dessiner mais quand il s’agit de deux joueurs, comme Joel Embiid et James Harden qui se complètent, cela peut cliquer d’un coup. Après tout, Jojo avait besoin d’un manieur de ballon ainsi que d’une vraie option extérieur. James Harden avait besoin du ballon et d’un intérieur capable de combiner avec lui sur les picks. Même s’il a raté beaucoup de shoots extérieurs, Joel Embiid est satisfait des deux premiers matchs. Les rolls et les pops lui ont permis d’inscrire des points grâce à la vision de James Harden. Les Knicks se sont montrés ainsi trop agressifs. Tout est une question de variété selon l’intérieur et comment la défense adverse va défendre sur lui. En revanche, contre Minnesota, le camerounais avait rentré pas mal de shoots et dans ce cas de figure, la défense ne peut simplement rien faire. Tyrese Maxey résume assez bien la situation, lui qui a terminé la rencontre à 21 points et profite des espaces laissés par la défense, obnubilé par le duo :
« Je n’ai pas de mots pour ça… Les équipes adverses ne peuvent rien faire. S’ils ne font pas faute, ils vont scorer, c’est incroyable de jouer avec des gars comme ça. Je l’ai dit toute l’année, jouer avec Joel, j’essaye de ne pas le prendre pour acquis car tu ne sais jamais. Jouer avec des gars comme ça, c’est vraiment spécial, jouer avec un ancien MVP et un gars qui je pense est MVP cette année, je ne le prends pas pour acquis et j’essaye d’aller sur le terrain et aider. »
Il va falloir s’y habituer, les Sixers vont passer un paquet de temps sur la ligne des lancers. Comment faire autrement avec des monstres offensifs pareils ? La variété qu’évoque Joel Embiid sera très importante puisqu’en playoffs, les lancers ne seront pas aussi nombreux mais l’agressivité devra rester la même, coup de sifflet ou non.
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