Pause NBA… et c’est parti pour une Nouvelle chronique intitulée « il était une fois » et il était temps de parler de toutes ces personnes, plus ou moins connues, du paysage NBA. Sideline reporter, journalistes, présentateurs, commentateurs et même fans, elles rythment notre vie la nuit. Durant toute la saison et même encore plus, à travers des interviews et des papiers, on essaiera de vous présenter au mieux ces têtes d’affiches. Comment ne pouvait-on pas commencer par MA-DA-ME Kristen Ledlow ?
Elle est journaliste, souriante, drôle, elle aime le basket, a maintenant évolué dans sa carrière depuis ses débuts, elle est belle MAIS SURTOUT, elle est accessible et sympathique. Pourquoi Kristen Ledlow est tout simplement la préférée de l’avis de nos chers français qui vivent la nuit ? Si un véritable fan NBA, suivant les matchs NBA, doit répondre à la question suivante : quelle est votre journaliste préférée à la télé ? Il vous répondra à 110% « Kristen Ledlow. » La membre du crew NBA TV et NBA on TNT a toutes sortes d’adjectifs qualificatifs, c’est avant tout car elle est de la génération réseaux sociaux et qu’elle est accessible sur twitter, répondant souvent à ses fans entre deux interviews, que ce soit pour le basket ou pour parler du 3ème album de Justin Timberlake. De plus, le facteur « accessibilité » avec les superstars que sont DeMar DeRozan, Lebron James, Russell Westbrook et compagnie sont visibles à chaque interview. Pour comprendre un peu plus Kristen et son « personnage NBA », retour sur la vie ou plutôt le parcours de la jeune femme de 31 ans.
Née le 18 janvier 1988 en Floride de ses parents Roger et Rita. Ledlow découvre le basket à l’âge de 9 ans, et à ce moment précis, la WNBA ne fait que commencer. A l’époque, elle voulait devenir la 1ère femme à jouer en NBA. Ses parents étaient chrétiens et voulaient toujours que leur fille recherche le niveau d’excellence. Son papounet lui a offert une bague avec l’écriteau « Follow Through » de peur qu’elle oublie la valeur de ces mots, dont elle restera fidèle. K-Ledlow est aussi très portée sur la religion au fil des années. En partance pour la North Florida Christian School, elle jouera au basket puis au Volley-ball. A ses années lycée, la co host de NBA TV est une groupie logique du Orlando Magic, avec vous le savez, Grant Hill dans les années 2000 et cet homme sera l’une des nombreuses raisons de l’explosion de la carrière de la journaliste par la suite. Ado comme toutes les autres aimant le sport, sortir avec ses amis, rigoler devant les séries TV et pour la petite anecdote, sa chambre était « déguisée » en l’appartement de Rachel et Monica dans Friends. Si son amour pour « Mister Nice Guy » était grand, elle était surtout fan de « His Airness », comme chaque enfant des années 80 qui se respecte. Michael Jordan était une véritable inspiration pour elle, comme en témoigne le quote qui aura marqué sa vie dont elle ne cesse de s’inspirer :
« J’ai raté 9000 tirs dans ma carrière. J’ai perdu presque 300 matchs. 26 fois, on m’a fait confiance pour prendre le tir de la victoire et j’ai raté. J’ai échoué encore et encore et encore dans ma vie. Et c’est pourquoi j’ai réussi. »
Elle déclara même que sa voix avait beaucoup d’influence dans sa vie, bien avant même qu’elle commence à le regarder jouer. Après avoir obtenue son diplôme, c’est parti pour l’université. Car c’est bien à partir de ce moment qu’elle saura pourquoi elle a été envoyée sur terre. Elle exploitera son potentiel à SouthEastern University. Mais avant de sortir les gobelets rouges et les tuniques bleus, on s’attaque à un épisode important de sa jeunesse : le racisme. Femme Blanche, comment est-ce possible me direz vous ? Tout simplement que parmi ses proches, elle traînait beaucoup avec des noirs. Sa meilleure amie était noire par exemple. Sur un papier qu’elle a écrit sur son site web, cette partie de sa vie l’a énormément touchée. Elle et sa meilleure réalisaient toutes les activités de jeune fille de son âge mais la réalité était tout autre. A l’époque du lycée, Kristen Ledlow était l’une des stars de son équipe de basket et toutes les autres filles du cinq de départ étaient noires. La journaliste entendait à longueur de journée « elle veut être noire comme les autres » pendant ses passages dans les couloirs du lycée. Ses meilleures amies étaient noires en dehors du basket, tout comme son premier amour et cette fois, les critiques ont dépassé le cercle des ados. Une personne travaillant au lycée lui a alors dit « tu te rends la vie difficile ». Pire encore, des parents avaient déclaré que ses filles ne voulaient pas être associées au nom de Ledlow. Elle ne pensait pas que le racisme pouvait être si violent mais on y reviendra un peu plus tard…
Elle débarque à Florida State pour sa première année universitaire mais pas pour bien longtemps. Plutôt que de raconter à notre sauce ses premiers pas à l’université, on vous laisse écouter sa douce voix :
« J’avais choisi d’aller à Florida State par peur d’aller ailleurs. J’avais 18 ans et je vivais à Tallahassee. J’avais l’habitude d’être avec tout ceux avec qui j’avais grandi, et je n’avais aucune idée en tête d’aller ailleurs.
Mais au cours de mon premier semestre, j’ai eu une expérience en croyant que Dieu m’appelait ailleurs, en pensant qu’il y aurait quelque chose de différent pour moi. En quelques jours, l’entraîneur de basket-ball de Southeastern m’avait envoyé un e-mail dans lequel il racontait à quel point il était fier de ce que je sois arrivé à Florida State (les deux équipes se sont affrontées) et de ce que j’avais fait au basket ce week-end là. Je lui ai répondu par e-mail et je lui ai simplement demandé si je pouvais venir essayer de jouer avec son équipe. Il a répondu et il m’a dit « bien sur » et j’y suis allé le week-end.
Je me souviens d’avoir eu beaucoup de poids sur mes épaules lorsque je me suis rendu sur le campus de Southeastern. Heureusement, mes parents ont été incroyablement favorables à cette décision car Florida State avait été déjà payé et qu’il était très compliqué de réaliser un transfert. Mais je leur ai dit ce que je ressentais quand j’étais sur le campus et je leur ai dit que je croyais que Dieu m’appelait ailleurs. Ils n’étaient pas du genre « Hey, on fera ça l’année prochaine ». Ils se sont dit « Tu peux y aller maintenant. Nous allons t’installer pour le mois de janvier. Je me trouvais donc à SEU en janvier, dès ma première année. »
Ce n’est pas le transfert de l’année mais son trade en 2003 fut d’une importance capitale pour la suite de sa carrière. Dans une époque où règne l’indiscipline, on retrouve Kristen Ledlow qui grâce à dieu comme elle le déclare, a su trouver le bon chemin malgré les embûches. Des gros risques alors qu’elle n’a que 18 ans entre quitter ses amis, rentrer dans une université pourtant pas réputée pour le journalisme, dire non au confort, sans oublier le tarif assez conséquent de la Southeastern University. Sa nouvelle université avait une catégorie assez équivoque pour que Kristen Ledlow y vienne : Arts & Média. Elle pouvait y faire ce qu’elle aimait, revenir à ses premiers amours, en l’occurrence le basket et le volley-ball. Elle vit un rêve éveillé, que de millions de personnes aimeraient faire. Elle joue ses matchs, se douche, et s’en va commenter les matchs de son université chez les garçons dans la foulée. Durant son cursus, elle établira même des records dans les deux sports (des récompenses nationales au Volley-ball). Elle aura la chance de pouvoir être sur les différentes plateformes, tant radio que télé, pour se faire de l’expérience à Southeastern University. Elle sortira bien entendu diplômée, avant que les choses sérieuses commencent.
Kristen comprend bien que tout ne sera pas facile mais elle aime ce qu’elle fait. Confrontée au racisme, même si elle n’en était pas victime, Ledlow prend conscience ce que vivent les afros-américains. Après avoir eu son diplôme, elle a dû refuser un stage chez une prestigieuse chaîne de sports, pour servir de conseillère à KAA (kids across america). Cette association engagée, essaye de transformer les centre-villes de son pays, en associant athlètes universitaires à des ados dans le besoin. Elle ne voulait jouer qu’un petit rôle, elle comprendra dès sa première réunion, pendant un dîner, de la différence de couleurs, comme elle avait pu le voir au lycée. Lors d’un acte qui pourrait être normal, elle est choqué de ce qu’elle entend quand elle tend simplement un pichet d’eau à un jeune « Je n’ai jamais vu une femme blanche faire quelque chose de gentil pour moi auparavant. » Cela l’a tout de suite ramené à ses souvenirs, parfois douloureux, du lycée. Elle résumera très bien la situation avec ses mots :
« À maintes reprises, j’ai été forcé de réaliser que pendant que je regardais le monde dans des couleurs fascinantes, beaucoup autour de moi voyaient simplement du noir et du blanc. »
Elle comprend que pendant qu’elle a étudié les droits civiques, les droits de l’homme au lycée, l’histoire des Etats-Unis n’était pas encore terminée. Le regret qu’on ne lui ait pas dit que l’histoire sordide de son pays par rapport à l’injustice raciale était plus que présente. Le mouvement « I can’t breathe » quelques années plus tard, ne pourra que confirmer ses dires, un événement dont elle sera profondément touchée :
« L’ignorance, bien qu’heureuse, engendre la haine des deux côtés. Même si nos différences doivent être célébrées, elles doivent toujours être embrassées. En tant que nation, nous avons maintenant l’occasion unique de changer le cours de notre propre histoire en choisissant d’exprimer la vérité.
Pendant que nous respirons, nous devons utiliser notre voix pour parler au nom de ceux qui ne le peuvent pas. La surface du problème semble être «le système», bien que la racine soit le cœur de ceux qui le façonnent. Si le système est le problème, devenons la solution. Si notre génération voit les choses en noir et blanc, élevons-en une qui rêve en couleurs brillantes. »
Chaque journaliste vous le dira, les premières années sont souvent compliquées. Kristen Ledlow ne débarque pas tout de suite à NBA TV. Elle aura son premier vrai job dans le milieu chez elle, à Orlando chez une télé locale. Elle est « sideliner » au basket mais aussi au foot. Elle prête aussi sa plume et prend toutes les opportunités qui lui tombent sous la main. Elle travaillait souvent 7 fois par semaine et ne vivait que pour son boulot, déclarant aimant ça par dessus tout. Et quand un journaliste lui pose la question (quand elle est engagée à temps plein à NBA TV) si elle n’est pas fatiguée de cette vie, elle répond « Je vis mon rêve !! ». Elle fait en sorte d’être recrutée par CBS Sports, ESPN Fox Sports et l’aventure ne fait que commencer, pour ainsi dire tout va très vite. Elle utilisera sa petite notoriété, multipliant les récompenses de Miss… Jusqu’à cet entretien avec NBA TV.
Car oui, l’entretien n’était pas sérieux pour elle. Originaire d’Orlando, elle postule, comme ça car elle peut rencontrer la superstar qui a joué dans son équipe de cœur, juste pour passer du bon temps. Après tout, on parle de NBA TV, le must du must, l’élite, et il faudrait un sacré coup de chance pour être prise. Un jour comme un autre, elle tombe malade et s’en va à l’hôpital mais sans s’en apercevoir, elle oublie son téléphone. Quand elle revient chez elle, NBA TV a appelé… Elle rappelle, les producteurs d’Inside Stuff lui disent que c’est le 1er choix et qu’elle a le job. Un jour qu’elle n’oubliera jamais et qu’elle ne cesse de répéter avec le même entrain, bien qu’on lui pose toujours la question à chaque interview. Inside Stuff était le programme à ne pas rater. Des interviews moins terre à terre, où Grant et Kristen allaient voir les joueurs dans leur cocon, une ambiance plus libérée, plus cool, avec des joueurs qui jouaient le jeu. De cette époque, Kristen était très stressée car encore plus que d’être de l’équipe de NBA TV, il fallait remplacer l’illustre Ashmad Rashâd, et son émission NBA All-Access, programme semblable à Inside Stuff. Une émission poids lourd à l’époque et la native d’Orlando devait ainsi séduire l’audience qui avait ses habitudes. Le défi sera réussi mais le show avec Grant Hill n’est pas un job à temps plein pour elle, d’autant qu’il sera arrêté quelques mois plus tard. Ledlow continue ses émissions radios, de travailler pour d’autres chaines et NBA TV commence à chercher des nouvelles têtes, notamment féminines. Ces derniers pensent donc à aller chercher des joueuses WNBA mais Ledlow insiste, elle veut un poste à temps plein. La journaliste a ses arguments. Elle regarde tous les matchs, elle a déjà une proximité avec les joueurs et surtout, qu’elle ait le poste ou pas, cela ne change rien, Kristen Ledlow restera une passionnée de la NBA, alors autant en profiter. La mission est accomplie, elle passe à un temps plein avec son rôle en sideline (journaliste au bord du terrain) sur les matchs en antenne nationale, en travaillant pour NBA on TNT. Inside Stuff l’a projeté sur le devant de la scène tout comme le Celebrity Game en 2014 et le travail paie sur le long terme. On voit très bien qu’elle est très proche des joueurs, son élocution plutôt spéciale quand elle s’exprime, rendrait jaloux les profs de français. Elle vit ses interviews, qui justement ne ressemblent pas à des interviews robotisées, ce qui met à l’aise les entraîneurs et joueurs. Elle trouve le juste milieu entre l’ultime professionnalisme et la camaraderie. Ses yeux prêts à lâcher un laser à la X-Men ou au Sharigan de Sasuke, lui permettent aussi d’avoir un côté glamour, qu’elle ne cesse de défendre. Être belle et intelligente, peut être possible et elle tient à défendre ses idées, alors que pour l’ironie, c’était tout sauf une habitude chez elle à l’université. C’est grâce à cela qu’elle deviendra une des journalistes, si ce n’est la journaliste la plus connue et la plus en vogue par les matchs NBA. NBA TV puis NBA on TNT, elle est désormais journaliste NBA. De plus, elle anime des émissions sur le plateau de NBA TV. L’ascension ne s’arrête pas là car en 2018, elle devient commentatrice pour la 1ère fois, du côté de la Summer League. Si elle en a l’opportunité, elle voudrait réitérer l’expérience. Depuis 2019, elle a même lancé son podcast avec la star WNBA, Candace Parker, en indé et qui marche plutôt bien.
Kristen Ledlow se résume bien plus qu’à une simple journaliste. Elle veut défendre des valeurs et son parcours lui a permis de voir la vie d’une manière spéciale. Consciente d’avoir un boulot que de millions de personnes aimeraient avoir. Profiter est son leitmotiv, mais ne rien prendre pour acquis dans sa situation l’est encore plus. Travailler dans l’industrie dominée par les hommes a été dur mais depuis 7 ans, beaucoup de choses ont changé. Elle veut être la voix pour les plus jeunes, les femmes bien sûr mais aussi les hommes. Elle encourage à tout le monde, de se montrer sur youtube, sur un blog, sur un compte twitter et de ne jamais rien lâcher car il faut profiter de cette génération qui peut se montrer pour parler de sa passion. Ce n’est pas comme il y a 20 ans, pendant l’heure de ses premiers amours avec le basket. Être pro était une idée trop vague mais depuis le monde a évolué. Une femme peut être coach en NBA, commentatrice, sideline reporter et bien d’autres options sont encore possibles. Elle s’est servie de Rachel Nichols, Sage Steele, Doris Burke et bien d’autres modèles pour se construire, et qu’à son tour, elle puisse être une inspiration pour les jeunes filles d’aujourd’hui. Consciente du poids de la génération réseaux sociaux, elle donne des cours aux plus jeunes, tant les filles que les garçons, pour les aider à poursuivre leur voix. L’été où elle peut prendre plus de temps mais aussi une fois par mois via skype. Le job est pour l’instant réussi mais à 31 ans, elle sait que ce n’est encore que le début. Elle insiste pour continuer la radio pour être jugée sur ce qu’elle dit et non son apparence. Histoire de terminer en beauté, on a choisi un quote résumant bien le parcours de Kristen Ledlow :
« Chris Paul m’a dit un jour « une bonne réputation voyage comme une mauvaise réputation », cela prend juste plus de temps pour y arriver. » Construis une réputation de travail dans l’excellence et regarde les portes s’ouvrir autour de toi »
Le premier épisode s’achève ainsi sur Kristen Ledlow. La journaliste montre tout son talent, tous les jours. Consciente d’avoir un job de rêve, elle travaille d’arrache pied pour le vivre rêve quotidiennement. Son succès se tient en 3 facteurs selon elle : la foi en dieu, l’acharnement au travail et une bonne dose de chance. Elle profite de chaque opportunité, tout en essayant d’être une voix pour les plus jeunes. Prendre position est aussi dans sa nature, notamment sur les sujets sensibles et son naturel, ainsi que sa passion pour le basket, sont les principaux facteurs de son immense popularité. Vous voulez continuer à apprendre ? Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir… Stephen A. Smith.
https://www.youtube.com/watch?v=xy06vuCtv9U
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American version
NBA Break… And here we go again with a new thread called “Once Upon a Time” and it’s about time we talk about all those people, at the forefront or in the background, of the NBA. Sideline reporters, journalists, announcers, commentators and even fans -these people are bringing the atmosphere we need on the night. During the whole season and beyond, through interviews and articles, we will try to introduce you to those headliners the best way possible. How could we not begin with Ms. Kristen Ledlow?
She’s a smiley and funny journalist who loves basketball. She has evolved a lot in her career since her early steps. She is pretty, but more importantly she is accessible and nice to be around. Why is Kristen Ledlow NBA’s favourite reporter amongst night owl French people? If a true NBA fan, who’s regularly following games, needs to answer to “Who is your favourite NBA journalist?”, there’s a 110% chance that they will reply “Kristen Ledlow”. The NBA TV & NBA on TNT crew member has all types of positive adjectives to describe her – this is mostly because she’s from the social media generation and because she’s accessible on Twitter, she can be found often answering her fans’ comments between two interviews to talk about basketball or Justin Timberlake’s third album.
Moreover, the “accessible” side that she is showing can be easily seen alongside superstars such as DeMar DeRozan, Lebron James, Russell Westbrook just to name a few. To understand Kristen a little bit more and her “NBA persona”, let’s go back to this young 31-years-old woman’s journey/life.
Born on January 18th 1988 in Florida to parents Roger and Rita. Ledlow is first introduced to basketball when she is nine years old and WNBA has just started to develop. Back then, she wanted to be the first female to ever play in the NBA. Her parents are Christians and they always wanted their daughter to reach her highest potential. Her father gifted her with a ring with “Follow Through” inscribed on it for her to remember the true meaning of those words (she’s going to stay loyal to these words in the future). K-Ledlow is also really into religion as time goes by. En route for the North Florida Christian School, she will play basketball and then, volleyball. During her high school years, the NBA TV co-host is a logical fan of the Orlando Magic team with as you know, Grant Hill in his early 2000s bag and that man is also one of the numerous reasons the young journalist will blow up in the future. As a teenager, she was into sports, going out with her friends, having a laugh in front of TV shows and for the fun fact, her room was set up the exact same way as Rachel & Monica’s room in Friends. If her love for “Mr Nice Guy” was unconditional, she was most importantly a big “His Airness” fan, as every other kid growing up in the 80’s who knew what the deal was – Michael Jordan was indeed a true inspiration for her, as the below quote that will mark and inspire her throughout her whole life:
“I’ve missed more than 9000 shots in my career. I’ve lost almost 300 games. 26 times, I’ve been trusted to take the game winning shot and missed. I’ve failed over and over and over again in my life. And that is why I succeed.”
She also declared that his voice had a lot of influence in her life way before she starts seeing him play. She went on to university after graduating from high school – this is the moment where she will finally know why she was put on Earth. But before pulling out the red cups and the blue tunics, we will talk about a major episode of her youth: racism. For a white woman, you’ll ask me how did she experience that? Well, it’s just because she was hanging with some black people. Per instance, her best friend is black. In a small article she wrote on her website, she explained how much she was affected by that episode of her life. She and her best friend were doing all the activities that girls from their age were doing but the reality was something different. During her high school years, Kristen Ledlow was one of the stars from her team, and all the other girls from the starting five were black. The journalist heard things like “she wants to be black like all of them” when she was walking her high school hallways. All her best friends were black outside of basketball, as was her first love was and with this all of the bad stuff being said about her escalated outside her inner teenager circle. One time, somebody that was working in her high school said that she was “making her life harder”. And even worse, some parents stated that they didn’t want their daughters to be associated with Ledlow. She didn’t think that racism could be that violent but we will come back to this a little bit later…
She pulls up to Florida State for her freshmen year but not for long. Rather than telling the story of her first steps our way, we’ll let you hear that from her sweet voice:
“I had chosen to go to Florida State out of fear to go anywhere else. I was 18 years old and used to living in Tallahassee. I was used to being with everyone I had grown up with, and I had shut down any idea in my mind to go elsewhere. But my first semester there I had a very vivid experience with believing that God was calling me elsewhere, believing that there was going to be something that was laid out for me to be somewhere different. Within days I had gotten an email from the basketball coach at Southeastern, and he was talking about how proud he was that I had ended up at Florida State and that they were going through basketball tryouts that weekend. I emailed him back and just asked if I could come try out for the team. He was like ‘yeah you can do that’ and I drove down that weekend. I remember a very physical load being lifted off of my shoulders when I drove onto the campus at Southeastern. Fortunately, my parents were incredibly supportive of that decision because Florida State was already paid for and it was a big ask to make a big move. But I told them how I felt when I was on campus, and I told them that I believed that God was calling me elsewhere. They were not like ‘Hey, transfer next year.’ They were like, ‘You can go now. We’ll pack you up. We’ll get you down there for the January semester.’ So I was at Southeastern by January of my freshman year.”
It’s not the biggest trade of the year but her trade in 2003 was crucial for the rest of her career. In an era where lack of discipline was really trendy, we can see Kristen Ledlow, who – thanks to God as she will state – will find the right path despite the various obstacles in her way. Some big risks have been taken although she’s only 18. Between leaving her friends, joining a university which is not known for its journalism courses, saying no to comfort… All of this comes without mentioning the pretty high cost of Southeastern University. Her new university had a quite ambiguous course that attracted Kristen Ledlow there: Arts & Medias. She could do what she loved and go back to her beloved hobbies, i.e. basketball and volleyball. She’s living the dream; a life that a million people would like to live. She plays her games, has a shower and leaves the gym to call her University’s boys games straight away. During her journey, she will even break records in both sports (including national awards in volleyball). She will have the chance to call games on multiple platforms (radio & television) in order to build her experience in Southeastern University. She will of course graduate from there before serious things come into play. Kristen understands that not everything is going to be easy but she loves what she’s doing. Subject to racism even if she wasn’t the main target, Ledlow becomes aware of what Afro-American people are going through. After graduating, she had to decline an internship offer from a prestigious sports channel to become an advisor in KAA (Kids Across America) – this plighted association, tries to transform city centres all across the country by associating university athletes to teenagers in need. She only wanted to play a small part in this but she will understand in her first meeting, during a dinner, how impactful the colour divide could be, as she previously experienced in high school. During something that could seem mundane, she is shocked about what she hears when she’s just passing a water jug to a young guy “I’ve never seen a white woman do something nice for me in the past”. This straight away brought her back to her – sometimes hurtful – high school memories. She will perfectly sum up the situation in her own words:
“Several times I had to realize that while I was looking at the world with fascinating colours, a lot of people around me were only seeing black and white.”
She understands that while she was studying civil & human rights in high school, USA’s history wasn’t done. The regret that she wasn’t aware about the squalid story of her country was more than prevalent. The “I Can’t Breathe” movement a few years later, will confirm her statements, as it was an event that deeply impacted her :
“Ignorance, although happy, begets hatred on both sides. Even if our differences must be celebrated, they should always be embraced. As a nation, we know have the unique occasion to change the course of our own history by choosing to tell the truth.
While we’re breathing, we need to use our voice to talk for people who can’t. The surface of the problem seems to be “the system”, although the root is the heart of those who are shaping it. If the system is the problem, we are becoming the solution. If our generation sees things black and white, let’s breed one which dreams with shiny colours”
Every journalist will tell you this – the first few years are often difficult, and Kristen Ledlow isn’t pulling up to NBA TV yet. She will get her first real job in that field at home, at Orlando on a local TV. She’s a basketball sideliner but she’s also doing the same thing for soccer. She also writing stuff and she’s jumping on every arising opportunity. She was often working seven days a week and was only living for her job, saying that she was absolutely loving it. And when a journalist asks her (when she’s working full time at NBA TV) if she’s tired to live that life, she replies “I’m living my dream!”. She manages to be recruited by CBS Sports, ESPN Fox Sports and the journey just begins. Everything is about to go very fast. She’s going to use a bit of her notoriety, multiplied by the beauty pageant awards… Until this interview with NBA TV.
Because yes, that interview wasn’t serious for her. Born and raised in Orlando, she just applies for fun, because she can meet the superstar who played for her hometown team, just to have a good time. After all, we’re talking about NBA TV, the top-tier channel and it would take a lot of luck to be chosen. She falls sick on a regular day, goes to the hospital but forgets to take her phone without even noticing. When she comes back home, she realizes that she missed NBA TV’s call… She calls back, Inside Stuff’s producers tell her that she’s their first choice and that she has the job. A day that she will never forget and that she keeps telling people with the same enthusiasm, even if she keeps being asked that question in every interview. Inside Stuff was the show you couldn’t miss. Interviews were less down to earth, where Kristen and Grant were going to see players in their cocoon. The atmosphere was more free, friendlier, with all the players playing the game. At that time, Kristen was really stressed because she had to succeed to the illustrious Ashmad Rashad and his show “NBA All-Access”, a similar show to Inside Stuff. A heavyweight show back then and the Orlando native had to seduce the audience who already had their habits. The challenge will be completed but the show with Grant Hill isn’t a full time job for her, which will end a few months later. Ledlow keeps doing her radio shows, she works with other channels and NBA TV starts looking for some new people, mainly females. The channel is then thinking about some WNBA players but Ledlow insists, she wants a full time job there. She’s coming to the discussion with some valid points – she watches every game and she has a certain proximity with the players. And whether she gets the job or not, everything’s going to remain the same – she’s still going to be a NBA fan, so why not chance it? Mission accomplished, she then gets her full time job as a sideliner for national broadcasted games for NBA on TNT. Inside Stuff made her quite famous, as for 2014’s All-Star Celebrity Game and her hard work pays off on the long run. We can really see that she’s really close with players, her really own diction would make every English teacher jealous. She’s feeling every interview, and they aren’t sounding like made-up interviews at all – that interview style allows every player or coach to feel comfortable. She manages to find the delicate middle ground between professionalism and fellowship. Her eyes, always ready to blast a laser as Cyclops in X-Men or Sasuke’s sharingan, allows her to also have a glamorous style – something that she’s often bringing up. To be beautiful and clever can be possible and she’s committed to fight for what’s right for her although, ironically, it wasn’t a habit when she was at university. It’s thanks to this that she’s going to become one of the most trendy journalist – not to say the most trendy journalist regarding NBA games. Moreover, she’s animating shows on NBA TV’s channels. Her blow up doesn’t stop there because in 2018, she’s calling a game for the first time for the Summer League (that’s apparently something that she would like to reiterate in the future). Since 2019, she independently launched her podcast with the WNBA superstar Candace Parker, which is doing pretty well.
Kristen Ledlow is more than a simple journalist. She wants to fight in what she believes in and her journey allowed her to see life from a particular point of view. Conscious that she has a job that a million people are dreaming about, “enjoy the situation” is her motto but don’t take the situation for granted is definitely her favorite one. To work in a male-dominated industry for 7 years has been hard but a lot of things have changed. She wants to be the voice of the youth whether it concerns young girls or young boys. She’s encouraging everybody to show what you’re capable of on social media i.e. YouTube, Twitter, blogs and to never give up because we need to take advantage of this generation who can show themselves to talk about their passion. The situation wasn’t the same 20 years ago, when she first fell in love with basketball. To become a pro was something that was hard to reach back then but the world has evolved since.
A woman can now coach in the NBA, call games, be a sideliner and so on… She’s found her inspiration in Rachel Nicols, Sage Steele, Doris Burke and a lot of other people to build herself up for her to now, also become a role model for today’s young women. Also conscious about the importance of social media nowadays, she’s giving classes to the youngest (boys & girls) to help to pursue their dream. This takes place during the summer, where she has more free time but also one time per month via Skype. The job is done correctly but at 31 years old, she knows that it’s only the beginning of something new. She insists to keep animating talk shows on the radio so she can’t be judged for what’s she looking like. In order to finish strong, we chose a quote that sums up well Kristen Ledlow’s journey :
“Chris Paul told me one day ‘a good reputation travels as fast as a bad one’, this only takes more time to get there. Build yourself up a good work reputation in excellence and see all the doors opening up in front of you”
The first episode on Kristen Ledlow is now done. The journalist is showing every day her whole range of talent. By knowing she has a dream job, she works really hard in order to live her dream daily. Her success story rests on 3 factors according to her: faith in God, work relentlessly and a lot of luck. She takes advantage of every opportunity, while trying to be a voice for the youth. Taking a side is also part of her personality, especially on sensitive subjects. Finally, her naturalness, and her passion/love for basketball are the main factors of her huge popularity. Are you still looking to learn more? See you next week to learn more about… Stephen A. Smith.