Le Grec est quelqu’un de vrai et ne cesse de le répéter. Giannis Antetokounmpo pense que s’il décide de devenir ami ami avec des joueurs de la ligue, ça va finir par le desservir.
Nets, Lakers… Il ne faudrait pas oublier les Bucks pour le titre, après tout, ce sont les champions et ils voudront défendre leur couronne durement gagnée. Giannis Antetokounmpo a beaucoup parlé à travers une interview avec Cosmote TV. Il continue sa petite vie et son éthique de travail reste toujours élevée. Modeste, le dernier MVP des finales ne veut pas être appelé le meilleur joueur du monde ou MVP car cela va lui faire baisser sa garde. Giannis pense que ça ne va maintenir sa mentalité assez haute car c’est en étant sous-estimé qu’on donne le meilleur de soi . Plus encore, la star des Bucks évoque sa relation avec les autres joueurs et c’est digne d’un featuring entre Summer Walker et Jhene Aiko. Beaucoup de tendresse derrière le monstre physique :
« Je ne peux pas être faux. Je suis Giannis. Mais m’appeler MVP, m’appeler champion, m’appeler le meilleur joueur du monde est quelque chose qui me freine. Et je ne veux pas que quoi que ce soit me freine. Je veux avancer et être meilleur.
C’est la raison pourquoi je ne m’entraîne pas avec les autres joueurs. Je ne veux pas être pote avec eux. Nous faisons ça et qu’on boit un café, est-ce que je pourrais aller sur le terrain et utiliser mes coudes contre eux ? Est-ce que je peux le contrer ou lui dunker dessus ? Je ne peux pas car je suis authentique. Si j’aime quelqu’un, je l’aime aussi sur le terrain. J’en suis pleinement conscient et je ne veux pas me mettre dans cette position. »
Un brin lover le Giannis et un tel discours n’est pas étonnant de sa part. Qu’en sera t-il s’il tombe sur Miami et PJ Tucker en plein playoffs ? Seul l’avenir nous le dira comment pourrait tourner ce duel mais c’est clairement un matchup que voudrait voir les fans, surtout qu’une petite rivalité est en train de naitre entre les fanbases des deux camps. C’est fou de se dire que Giannis Antetokounmpo n’ait que 26 ans et qu’il ait tout gagné. Pour l’instant il se prépare physiquement mais aussi mentalement. Le Grec parle à un psy tous les jours pour gérer sa peur, son anxiété. Espérons qu’il puisse l’aider pour ses lancers car il le sait, c’est son seul vrai point faible.