Les Knicks affrontent les Rockets demain, le meilleur moyen est de se rattraper d’un jeu plus que moyen dernièrement. Evan Fournier a été invité à réagir sur sa situation. S’il n’est pas au niveau dernièrement, il ne joue plus les derniers quart-temps et c’est ce qui est le plus choquant en ce moment, bien au-delà de ses shoots qui ne rentrent pas.
Evan Fournier n’est pas au niveau attendu, à l’image de son équipe. Il ne tourne qu’à 12 points par match. Ca fait quand même mal pour un joueur qui touche 20 millions la saison et qui est venu pour suppléer Julius Randle en attaque. Thibodeau n’arrive pas à l’utiliser. Evan Fournier balance des briques mais son coach a oublié que ce n’était pas Reggie Bullock. Utilisé dans un rôle de catch and shooter, Thibs ne doit pas oublier qu’Evan est un joueur complet, un bon dribbleur qui peut créer pour les autres et lui même, bien au-delà de la ligne à 3 points. Sa galère date déjà de quelques jours mais il n’a pas vraiment été invité à évoquer son état de forme. Il a finalement pris la parole lors de la session média :
« C’est bon, je ne le prends pas personnellement. Mais je veux être là [sur le terrain]. Je sais de quoi je suis capable et je sais ce que je peux faire pour aider cette équipe à gagner. »
Fournier insiste. Quand le journaliste lui demande comment il se sent par rapport à sa situation, Evan indique qu’il n’y a eu aucune discussion avec le coach. La ligue marche d’une certaine manière, il le sait, pas besoin d’être rassuré. En tant que vétéran, c’est son travail de se regarder dans la glace et revenir sur le terrain avec une production qu’on lui connait. Quelques matchs ne le définissent pas, c’est en tout cas son avis et il a bien raison. La saison est longue, il ne tournera pas tous les jours à 70% et il ne tournera pas tous les jours à 20%. Evan Fournier comprend qu’il est à New-York, la pression est monstrueuse et le joueur se dit prêt. Les fans Newyorkais se sont montrés durs envers lui et beaucoup réclament Immanuel Quickley à sa place. A lui de répondre sur le court :
« Très incohérent, évidemment [quand un journaliste lui demande comment il a trouvé son début de saison]. En 17 matchs, vous avez déjà certains de mes meilleurs et certains de mes pires [matchs]. Je ne doute pas que les choses vont s’améliorer pour moi et pour l’équipe. »
Les matchs d’Evan Fournier sont à l’image de son équipe. Parfois impressionnante, sous contrôle comme contre les Bulls mais parfois catastrophique et sans vie comme à Orlando. L’important pour New-York est de trouver une certaine régularité.
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