Il manque énormément à la NBA et sans doute qu’on ne reverra jamais un attaquant de cet acabit. Le meilleur joueur de la draft 1998 fête aujourd’hui son 42ème anniversaire !
Champion NBA en 2011, MVP en 2007, de nombreuses distinctions dans des All-NBA Teams, les récompenses sont nombreuses quand on évoque le Wunderkind (prodige en Allemand). Il aura marqué de son empreinte avec son fameux « one leg ». Kevin Durant, Dwyane Wade et même Kobe Bryant ont repris ce move. Puis quand dans son sport, un fan dit « il a fait une Dirk », ça annonce la couleur de la trace légendaire que tu as laissée dans ton sport. Son absence totale de défense n’a jamais été remis en cause, grâce à sa magnifique palette offensive. Si 2011 est une année phare pour Dirk Nowitzki, il n’en faut pas oublier 2006, où il aurait pu (dû ?) gagner son premier titre NBA.
Durant la saison 2005-2006, tous les attaquants racés sont en forme. C’est peut être même l’exercice où ils n’ont jamais été aussi chauds en l’espace d’une saison, surtout en tenant compte de la défense de l’époque. 10 joueurs sont au-dessus des 25 points ou plus. 3 au-dessus des 30 points ou plus. Lors de la saison précédente, les Mavs ont eu du mal à sortir les Rockets de T-Mac (4 à 3) et au 2ème tour, les Suns arrivent à les éliminer (4 à 2). Dirk Nowitzki a soif de revanche pour la saison suivante mais encore une fois, le système de division ne les aide pas. En effet, si tu ne finis pas premier, tu ne peux pas être tête de série. Malgré 60 victoires (!!), la franchise texane n’est que 4ème et après avoir éliminé Memphis (4 à 0) et San Antonio en 7, c’est l’heure de la revanche contre son grand ami Steve Nash.
Le meneur de jeu a gagné son 2ème titre de MVP de suite et tous les fans des Mavs se posent des questions : pourquoi avoir lâché Steve Nash ? Il joue bien en saison et en playoffs, Jason Terry n’a pas 1/10 dixième de son niveau et les questions fusent jusqu’à cette finale de conférence en 2006. Dallas domine ce début de série, malgré l’avantage du terrain de Phoenix. Après avoir pris le match 2 en Arizona, les Mavs enchaînent avec le game 3. Phoenix arrive à réagir en remportant la 4ème manche et durant la 5ème, Dirk Nowitzki va tout simplement réaliser la plus grand performance de sa carrière.
Il atteint la barre symbolique des 50 points. A ce moment de la saison, il faut comprendre que cet acte est rarissime, à titre d’exemple voici les joueurs qui ont atteint ce plateau des 50 points avant Dirk Nowitzki : Michael Jordan, Allen Iverson, Vince Carter, Elgin Baylor, Wilt Chamberlain, Charles Barkley, Kobe Bryant, Rick Barry, John Havliceck, Sam Jones et Sleep Floyd. La liste se rallongera par la suite mais le constat est là. C’est la marque des plus grands de pouvoir performer à ce « stage ». Lebron James a par exemple dû attendre la trentaine, pendant que Kobe ne l’a fait qu’une fois, 10 ans après ses débuts. Des scoreurs pros tels que Tim Duncan, Paul Pierce ou Carmelo Anthony n’ont jamais réussi. Dirk terminera la rencontre avec une feuille de match prodigieuse : 50 points à 14/26 au shoot, 5/6 à 3 points et 12 rebonds.
Cet hommage devait être rendu à Dirk Nowitzki et cela calmera les fans de Luka Doncic. Il faudra bien plus que des stepbacks pour remplacer le GOAT des Mavs.