La série de l’année tant attendue est enfin arrivée sur Netflix : « The Last Dance ». Tous les fans de basket et d’autres horizons en avaient besoin, en cette période de confinement et surtout suite à l’arrêt à la NBA.
Pour commencer, sachez que nous réalisons un live chaque dimanche à 3 heures du matin, ainsi on fait vivre à toute la planète twitter, ce fameux documentaire. 2 épisodes par semaine, c’est tellement bon mais aussi très court.
A l’instar de chaque docu sur un joueur, ESPN réalise un petit résumé en quelques minutes sur la carrière de la star, histoire de présenter les monstres en présence et mettre l’eau à la bouche aux spectateurs. Puis les choses sérieuses commencent. Avant d’attaquer le vif du sujet et certainement le plus grand défaut version Netflix, la version française. Les voix des joueurs ? C’est à peu près 50% du show. De plus la voix française passe par dessus les joueurs, la voix du public et c’est assez frustrant. Mais pour les autres points du 1er épisode et sans doute de la suite ? Point faible = trop fort. La chronologie est au-dessus du soleil, éclaircie, bien coupée entre l’année de « The Last Dance » et le début du personnage « Mike » mais aussi Chicago avant Chicago. De plus les guests, les moments choisis, la proximité des caméras sont à la limite de la perfection.
Premier événement avant même que la pré-saison commence durant leur dernière saison et qui annonce le début de la fin de cette dynastie, c’est Phil Jackson qui ne reviendra pas. Le GM, Jerry Krause, ne veut plus de lui la saison qui a suivi « The Last Dance ». 82 victoires en 82 matchs ? Même suite à ce scénario, Krause lui dit clairement que leurs chemins se sépareront en fin d’exercice. C’est ainsi que Phil Jackson baptisera l’exercice 1997-1998, puisque ce fut sa dernière à Chicago, avant même que l’heure ait sonné. Sans Jerry Krause, il n’y aurait pas eu de Phil.
Retour dans le passé ensuite, avec Michael Jordan à North Carolina, le véritable début de sa carrière : sa maman, ses coéquipiers, son coach assistant, ses adversaires et bien sûr le titre. Ce moment est peut être même le plus important car il est passé de Mike à Michael Jordan, pour la suite qu’on lui connait.