Toujours avec Rachel Nichols à l’interview, on obtient des secrets ici et là de l’entrevue de Dwyane Wade. Après le recrutement, on a l’étape des retrouvailles !
Que de l’amour ! Vous connaissez sans doute cette expression et vos cadets vous l’ont sans doute appris si vous n’êtes plus dans le vent (je deviens vraiment vieux). De toute l’histoire de la NBA, il n’y a pas d’aussi grands duos qui ont été si amis, si proches.
C’est tout naturellement que la planète basket et heureuse. Des engueulades pendant les temps-morts, aux célébrations en passant par les moments de joie, ils nous ont prouvé du côté de south beach que ce n’est pas que business ce qu’il se passe ici. Dans le même temps, ils nous devaient bien ça, sachant tout le boucan mis, notamment à cause de The Decision.
S’ils se retrouvent très souvent, cela faisait depuis l’ère Miami qu’ils ne s’étaient pas retrouvés dans le même vestiaire, la même équipe, le même gym. Les automatismes ne sont pas partis et il en faudra pour aller taper Golden State. En attendant, ils essayent de se réhabituer l’un à l’autre :
« A chaque fois qu’on se croise dans le vestiaire, n’importe où, on se regarde en secouant la tête parce que ça n’a pas l’air réel. Du genre comment est-ce que cela a pu arriver ? Comment est-ce qu’on s’est retrouvés là ? On rigole à chaque fois qu’on se croise. C’est vraiment cool, super d’avoir un pote et quelqu’un que je respecte ici. Je suis heureux d’être ici et j’espère pouvoir apporter à cette équipe dont ce qu’elle a besoin. »
Il évoque aussi que c’est une autre époque, bien loin de celle du début des années 2010 où ils martyrisaient leurs adversaires, à tel point qu’ils essayent des méthodes machiavéliques pour les stopper, n’est ce pas Lance Stephenson ?
Dwyane Wade est alors dans son prime, Lebron James aussi, même si le sien dure depuis 33 ans. On ne dira pas que « Flash » est un rôle player mais il ne peut plus tenir une équipe à lui tout seul. Concernant Bron, il est devenu un joueur bien plus accompli, sachant quand et comment frapper ses adversaires. A contrario de Miami, ils possèdent beaucoup plus d’armes véritables. Certes, il y avait du matos avec Chris Bosh, Rio ou Ray Ray. Sauf que là, c’est du produit brut déjà prêt. Les D-Rose, Isaiah (on ne compare pas attention hein), peuvent scorer absolument tout seul.
C’est une force qu’ils possèdent tous les deux. Ils se nourrissent de leurs partenaires pour les emmener aussi haut qu’eux. Toujours ressortir le meilleur, ils savent y faire. Dwyane Wade a paru bien faible cette saison sur le terrain parfois, surtout moralement mais Lebron James pourrait apporter un second souffle à sa carrière et pourquoi pas des nouveaux genoux à son pote !