À Salt Lake City, le Jazz semblait intouchable et les Clippers incapables de se réveiller. La série a pourtant tourné en allant à Los Angeles, aujourd’hui à 2-2, Kawhi Leonard et ses coéquipiers se sont montrés plus puissants physiquement et mentalement. Irréprochable depuis le début de la série, Donovan Mitchell reconnaît son adversaire, mais attend plus de son équipe.
Les Clippers nous embarquent à nouveau dans une série à suspense. Battu nettement dans l’Utah, L.A. s’est imposé à deux reprises à la maison pour revenir à égalité. Contre le premier de la conférence ouest et sans l’avantage du terrain, il fallait relever le niveau après les sept matchs difficiles face aux Mavericks. Dans le Game 4, les Clippers ont dominé de bout en bout, ne laissant jamais au Jazz la possibilité de revenir. Une réussite que l’on doit notamment à Kawhi Leonard et Paul George, le duo censé ramener la gloire. Dans le jeu, mais surtout dans l’attitude, ils ont affiché le bon comportement à suivre, de vrais leaders pour motiver les Marcus Morris, Reggie Jackson, Nicolas Batum… Donovan Mitchell ne pouvait que saluer la performance des Clippers.
« Ils étaient juste à un niveau différent, et nous n’avons pas réussi à mettre un shoot. Nous devons être plus agressifs. Chez eux, ils sont arrivés et ont frappé les premiers lors des deux matchs. »
L’arrière du Jazz n’a pourtant jamais facilité la tâche aux Clippers. Avec une moyenne de 37,5 points sur les quatre premiers matchs, Spida a rapidement prouvé qu’il n’était pas là pour se contenter d’une demi-finale de conférence et qu’il avait un objectif bien plus élevé en tête. Depuis son retour de blessure, Donovan Mitchell enchaîne les excellentes performances en playoffs, même face à Kawhi Leonard et Paul George. À chaque match, il a porté les siens du mieux qu’il le pouvait.
Cependant, le Jazz n’est visiblement pas au top. Avec une dépendance à Donovan Mitchell, les roles players ne font pas vraiment leur meilleure série. Pas aussi adroits qu’en saison régulière, Spida reproche surtout le manque d’intensité de ses partenaires. Hier, les Jazzmen étaient totalement désordonnés et se sont fait bouffer en première mi-temps. Évidemment, il est dur de ne pas penser à la blessure de Mike Conley qui laisse un manque dans la gestion du ballon et à la création.