
NBA – C’est le printemps, les fleurs bourgeonnent, les oiseaux chantent… et Dillon Brooks prépare sa guerre des nerfs en playoffs avec son « pote » Draymond Green. Le bad boy des Rockets est de retour dans la lumière, et cette fois, c’est, de nouveau, avec les Warriors qu’il s’apprête à en découdre. Entre provocations, regards de travers et défense rugueuse, l’ambiance s’annonce électrique. Mais à la surprise générale, Dillon Brooks promet, de son côté, une série presque zen. Enfin, façon de parler.
C’est l’une des séries les plus épicées de ce premier tour des playoffs : Rockets vs Warriors. D’un côté, la jeunesse fougueuse de Houston. De l’autre, l’expérience des vieux multiples champions. Et au milieu de ce cocktail explosif ? Un duel Dillon Brooks – Draymond Green qui sent la poudre. Devant les journalistes, le provocateur Canadien a intrigué tout le monde : « Je ne vais pas me faire expulser. Je laisse ça à quelqu’un d’autre. » Oui oui, c’est bien Dillon “je-vis-à-la-limite” Brooks qui a dit ça… et on imagine bien à qui il pense.
Il faut dire que l’historique parle pour lui. Depuis ses années Memphis, Brooks a cultivé une rivalité bien musclée avec Golden State et Draymond Green, son alter ego / pote de colo. Leurs duels ? Un mix de joutes verbales, fautes techniques, et de regards qui tuent. Suspendu en fin de saison pour une 16e technique, Brooks sait qu’il joue gros : dans une série aussi tendue, un mauvais geste peut tout faire basculer. S’il veut exister plus par son impact défensif et ses shoots que par ses dérives, il va falloir qu’il range sa langue, et ses mains, dans ses poches.
Un petit rappel de comment Dillon aime Draymond de tout son cœur :
Au final, les clés de cette série s’annonce être autant le trashtalk et le self control que le talent. Si Dillon Brooks tient parole et reste sur le terrain, il pourrait bien être un facteur X pour les Rockets. Sinon ? Eh bien, comme il l’a dit, quelqu’un d’autre s’en chargera. Et on a tous un nom en tête : coucou Draymond.
