DeMer DeRozan a fait tout simplement son meilleur match en carrière. Son précédent record était de 43, le voilà qui en a mis 45 et ce fut nécessaire pour aller prendre la victoire.
DeMar DeRozan ne fait pas une aussi forte saison que l’année dernière. C’est uniquement si nous parlons de chiffres car dans le jeu, l’arrière de Toronto évolue à un autre niveau. Meilleur à 3 points, meilleur en défense et il s’est même acheté un jeu à la « James Harden », en étant un solide créateur. C’est donc en quelque sorte une soirée flashback hier avec du scoring à foison et un record en carrière battu : 45 points, 7 rebonds, 3 passes, 6/9 à 3 points, 13/21 au shoot et 13/15 aux lancers.
C’est le genre de match où il ne pouvait pas rater et dès le 1er quart-temps, il fait la totale avec 3 swishs et Philadelphie sait que la soirée sera très longue. Sachant qu’il est déjà le roi de la ligue à mi-distance et pour provoquer les fautes, imaginez le calvaire si en plus il fait « BANNG » de la ligne à 3 points. Il ira d’ailleurs chercher les lancers pour tuer le match dans le money-time. En back to back, il fallait aller chercher au fond de soi même pour sortir une telle performance.
DeMar DeRozan joins Vince Carter as the only players in Raptors history with ten 40-point games. pic.twitter.com/jLpBf46DJC
— ESPN Stats & Info (@ESPNStatsInfo) December 22, 2017
C’est compliqué en ce moment pour Philadelphie avec une 4ème défaite de suite. L’équipe de Brett Brown est en train de descendre dans les profondeurs du classement de la conférence EST. Sans Jojo Embiid, c’est seulement une victoire pour 7 défaites, ce qui ressemble à une équipe des Cavs sans Lebron James. Le début de rencontre est pourtant maîtrisé, même si DeRozan a déjà pris feu. En face, ça fait absolument n’importe quoi avec Ibaka qui recommence à se prendre pour Dirk Nowitzki et une tonne de ballons perdus pour son équipe.
Le 3ème quart-temps commence si parfaitement avec Covington qui allume, Saric qui se prend pour Magic Johnson ou encore McConnell en mode goat. L’écart montre à 22 points, avant que les Raptors s’énervent. Delon Wright fait une sortie impeccable et Kyle Lowry va enfin donner un solide coup de main à son pote de DeRozan. Il n’y aura qu’une possession d’écart pendant un gros laps de temps, la faute à un Ben Simmons agressif, qui se permet même de lâcher des shoots en dehors de la raquette. Puis les Sixers vont lâcher petit à petit, en se mettant le stress tout seul et devant un DeRozan trop clutch.
11 victoires en 12 matchs pour Toronto. Que dire de plus, avec une victoire différente de celles des autres. Trouver plusieurs moyens de gagner des matchs, c’est la marque des grandes équipes !
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