A l’image de pas mal d’équipes en haut de l’affiche, Toronto et Boston ne se sont pas affrontés en playoffs. Pourquoi parler des dinos ? Car comme au bon vieux temps, DeRozan s’est assis sur l’équipe de Jaylen Brown. Même si les Spurs se sont fait peur plus d’une victoire, la victoire était sans appel (129-114).
Boston ne voulait vraiment pas jouer au basket cette nuit, surtout en première mi-temps et encore plus au 1er quart-temps. Histoire de vous faire recracher votre café, les Celtics ont commencé la rencontre avec 5 points, pendant que San Antonio en était déjà à 22. Dans ces conditions, c’était couru d’avance que San Antonio allait faire un carnage et repartir avec la victoire. La question était de savoir comment l’équipe de Gregg Popovich allait gérer ses temps faibles ? Comme le dit si bien Brad Stevens, son équipe n’a pas joué avec agressivité en début de rencontre. C’est tout le contraire pour DeMar DeRozan qui sans shooter à 3 points comme d’habitude, a livré une prestation d’artiste. Un de ses meilleurs matchs de la saison à coup sûr, à tel point qu’il nous rappellerait ses grandes heures à Toronto. Il atteint la barre des 30 points et s’est promené dans la raquette avec l’aisance qu’on lui connait. S’il n’arrivait pas à faire son chemin, il joue les bons coups sur la ligne des lancers. Avec un déficit raccourci à 15 points à la mi-temps, la bande de Kemba Walker pense pouvoir faire l’exploit.
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Les Celtics reviennent jusqu’à 9 points après le retour des vestiaires et l’impensable va se produire. Coup sur coup, Kemba Walker va se prendre deux techniques et donc se faire expulser, alors que c’est lui qui a été mis à terre sur un écran violent. Sans doute avait-il eu des mots durs envers l’arbitre, qui était d’ailleurs un rookie. Quoi qu’il en soit, le mal est fait. Outre DeMar DeRozan, l’équipe entière a contribué avec notamment avec 9 joueurs à au moins 9 points. Lonnie Walker IV termine 2ème meilleur marqueur de son équipe après « Deebo ». En face, l’équipe a rompu après l’expulsion incroyable de leur meneur de jeu. Gordon Hayward terminera meilleur marqueur avec 16 points. Durant la claque du 1er quart-temps, Boston s’est contenté de shooter à 3 points et cela les a mis dans un très mauvais rythme. Déjà en défense car la raquette était en mode portes ouvertes mais aussi en attaque, en n’attaquant jamais ou presque la peinture. Leurs 38 shoots tentés en sont un bel exemple.