Sortis au premier tour des playoffs par les Bucks alors qu’ils disposaient du meilleur bilan en Janvier dernier, les Bulls ont eu un sentiment de regret amer pendant tout l’été. Encore plus quand ils ont appris que cette saison pourrait se faire sans Lonzo Ball. Mais avec DeMar DeRozan dans leur effectif, ils disposent bien d’un des tous meilleurs joueurs de la NBA, et ce dernier a envoyé un gros rappel cette nuit face au Heat.
Pas de Lonzo, pas de Zach LaVine non plus (pour deux matchs minimum), les Bulls débarquaient à Miami avec l’envie de gagner, mais l’opposition était lourde. Seulement DeMar DeRozan n’est pas un joueur comme les autres. Létal à mi-distance, l’ailier s’est immédiatement illustré avec des fadeaway et pull-up dont seul lui à le secret, histoire de répondre à Jimmy Butler et Tyler Herro qui démarraient la rencontre idéalement. A noter que le sixième homme de la saison précédente prenait place dans le cinq majeur de son équipe. Au retour des vestiaires sur un score de parité (59-59), les Bulls ont appuyé sur l’accélérateur pour prendre les commandes de cette rencontre, avec un Caruso qui compensait sa maladresse au tir par des actions défensives ultra importantes ou Goran Dragic (4/5 à 3-points). Mais celui qui crevait l’écran portait bien le numéro 11 : dunk en pénétration, douple-pump pour forcer la faute, tonton DeMar a joué sa partition sans fausses-notes et il a même rajouté un joli 2/3 à 3-points là où on ne l’attend pas d’habitude (demandez donc à Bam Adebayo dans le money-time). Un véritable patron, Zach peut se reposer, la maison est bien gardée par le joueur le plus clutch de la saison passée. Et de celle à venir ?
DEMAR DEROZAN
– 37 POINTS
– 6 REBONDS
– 9 PASSESBesoin de dire qu'il a été clutch ? pic.twitter.com/976CQkzifo
— The Daily Dunk (@TheDailyDunkfr) October 20, 2022
Avec sa fiche de stats bien noircie (37 points, 6 rebonds et 9 passes), le 11 des Bulls rentre dans l’histoire des Bulls comme le second joueur (après Michael Jordan) à scorer plus de 30 points, attraper plus de 5 rebonds et délivrer plus de 5 passes décisives pour démarrer une saison, rien que ça ! Décidément sa version Chicago semble clairement être la plus forte version de DeMar DeRozan, et ce n’est pas les fans de Chicago qui diront le contraire.
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