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Décla d’amour pour le meilleur lieutenant de l’histoire : Joyeux Anniversaire Scottie Pippen !!

Source photo : koolout.co
Aujourd’hui nous fêtons les 53 ans d’une personne spéciale, un joueur qui a illuminé les années 90 sous le maillot des Bulls. Non, pas Michael Jordan, l’autre.

L’autre, oui, ça frôle le manque de respect. Car pendant trop longtemps, Scottie Pippen n’a pas reçu les louanges qu’il méritait, dans l’ombre du meilleur joueur de la NBA. Pourtant, l’ailier est clairement un des tous meilleurs de l’histoire à son poste. Drafté en 1987 à la 5ème position par les Sonics, il fut envoyé dans la foulée chez les Bulls, histoire d’épauler MJ, qui devenait déjà un monstre mais ne pouvait s’en sortir en playoffs sans un entourage plus solide. Et alors dans la catégorie des « lieutenants », Scottie Pippen est probablement le patron.

Car oui, ses aptitudes physiques étaient tout simplement hors normes : long, sec, des bras interminables, une détente impressionnante, Scottie aurait probablement pu être un franchise player s’il avait joué ailleurs. Mais même si Chicago était « l’équipe de Jordan », beaucoup reconnaissaient que c’était plutôt celle de « Michael et Scottie ». Le palmarès du bonhomme ? 6 fois champion (2 three-peat) avec Chicago, sélectionné 7 fois au All-Star Game et 3 fois dans la All-NBA First Team et 8 fois dans la All-NBA Defensive Team. Seul hic ? Son absence de trophée de meilleur défenseur de l’année, mais soyons honnête cela tient surtout de l’injustice. Un peu comme Jordan aurait pu rafler chaque titre de MVP, Scottie aurait pu remporter ce trophée chaque saison. Ca ne l’a pas empêché de figurer dans la prestigieuse Dream Team de 92 à Barcelone et de se voir intronisé au Hall of Fame en 2010.

Véritable pitbull défensif, il était capable de défendre sur les 5 postes. Suffisamment rapide pour suivre un meneur, et assez costaud et long pour gêner les intérieurs. Pippen a fait de la presse tout-terrain un art, il suffit simplement de demander à Magic Johnson. Oui, lors de leur premier titre acquis face aux Lakers, c’est bien lui qui a été la clé de la série en limitant l’impact offensif du meneur. Tout simplement le meilleur défenseur de l’histoire, aucune place pour le débat, même si des gars comme Jordan et Gary Payton causent fort. Son envergure sans limites lui permettait de voler de nombreux ballons, il est l’un des seuls joueurs à avoir compilé 200 interceptions et 100 contres en une seule saison, comme Hakeem Olajuwon et…Michael Jordan, décidément.

Avec le GOAT à ses côtés, il n’avait pas forcément besoin de trop se déployer en attaque, mais ça ne l’a pas empêché de réaliser de solides statistiques, flirtant avec les 20 points par rencontre. C’est d’ailleurs lui qui a pris le rôle de première option offensive quand Jordan décidait d’écumer les terrains de baseball. Bon shooteur, bon passeur, il était surtout inarrêtable en pénétration, que ce soit en layup ou au dunk. Voir à l’écrabouillage XXL, comme son poster de dunk de légende sur Patrick Ewing, regard de tueur en prime.

Car c’était ça Scottie, un véritable tueur sur les parquets, le genre de gars qui ne s’est jamais publiquement plaint de ne pas assez recevoir les lumières qu’il méritait. Le coéquipier parfait, un des plus polyvalents que la ligue ait connu, un « LeBron James avant l’heure » de son propre aveu, bien qu’on puisse aussi voir en Kawhi Leonard son successeur. Pour tout ça : merci Scottie, et Joyeux Anniversaire !

 

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