Entre l’obtention de Zion Williamson à la draft, les contreparties récupérées lors du trade d’Anthony Davis et l’addition de vétérans dans l’effectif, l’été des Pelicans est une totale réussite. Du coup la hype s’est installée en Louisiane et elle n’est visiblement pas prête de retomber.
Zion Williamson, Brandon Ingram, Josh Hart, JJ Redick, Derrick Favors, Lonzo Ball, ainsi que les rookies Jaxson Hayes (coupable du poster de la Summer League face aux Bulls) et Nickeil Alexander-Walker, ça en fait des nouveaux venus bourrés de talent à la Nouvelle-Orléans. Et à ce groupe on peut rajouter l’élément central : Jrue Holiday ! Après des années de galère, le combo guard a retrouvé son niveau de All-Star NBA et la franchise ne voulait surtout pas s’en séparer. David Griffin fonde de grands espoirs sur son joueur et voit même en lui un potentiel MVP :
» Oui j’y crois. Personne n’attendait Steve Nash et il a été deux fois MVP. Les gens nous auraient pris pour des fous si on l’avait annoncé à l’époque. Quand tu es aussi fort que Jrue, ce qui te fait franchir un palier c’est la vision que tu as de toi, la permission que l’on te donne de dominer. » David Griffin
David Griffin talking MVP for Jrue 👀
“Sometimes you need to be given permission to dominate people”
(via @SiriusXMNBA)pic.twitter.com/jKpd0WCM4u
— Bleacher Report (@BleacherReport) 9 juillet 2019
L’exemple de Steve Nash n’est pas anodin dans la bouche du GM des Pels puisque c’est lui qui l’avait fait venir aux Suns à l’époque où il bossait à Phoenix. Effectivement, le Canadien a raflé deux titres de MVP (très contestés au passage) à la surprise générale, et David Griffin espère voir Jrue Holiday franchir un nouveau cap individuel maintenant qu’il n’y a plus Anthony Davis au dessus de lui. Reste à savoir si Jrue Holiday a en lui ce gêne de mâle alpha. Toujours porté sur le collectif, il aura probablement envie de faire briller les Zion Williamson et cie sur pick&rolls ou JJ Redick et Josh Hart à 3-points. Autre détail à ne pas oublier lorsqu’on court après un titre de MVP : le bilan collectif. Steve Nash et les Suns avaient réalisé une saison à 62 victoires lors de son élection. Assez utopique d’imaginer New-Orleans obtenir ce genre de bilan la saison prochaine…