Giannis Antetokounmpo et ses Bucks sont menés 2-0 par des Nets en mission. Pourtant, cela ne semble pas inquiéter le Greek Freak. Simple annonce ou vrai calme ambiant, la déclaration du leader des Bucks pose en tout cas question sur l’état d’esprit dans le Wisconsin.
Giannis Antetokounmpo l’assure, tout va bien. Les Bucks viennent de perdre de 39 points (125-86) face à une équipe de Brooklyn sans James Harden ni Jeff Green, pourtant tout va bien. L’assurance des Bucks est assez déroutante, surtout lorsqu’on voit la physionomie des deux premiers matchs. Deux matchs dominés de la tête et des épaules par un Kevin Durant et un Kyrie Irving à un niveau extraordinaire, tout ça complété par un superbe travail dans l’ombre de Blake Griffin ou Bruce Brown. Les Bucks ne trouvent aucune solution en attaque, enfermés dans la toile d’araignée concoctée par Steve Nash, et leur système défensif est détruit par le mouvement de balle des Nets. Pourtant, en conférence d’après-match, Giannis Antetokounmpo est venu montrer à tout le monde la confiance de l’équipe de Milwaukee.
« Je ne monte pas trop haut, je ne descends pas trop bas. Après la série face à Miami, nous venions de gagner 4-0, et en arrivant sur cette série, je n’étais pas trop en confiance. Maintenant que nous sommes menés 2-0, je ne suis pas tout en bas. Je vais juste continuer à faire ce que je fais, continuer de garder confiance en mon travail, continuer de faire confiance à mes coéquipiers, continuer de croire en mon équipe, continuer de croire dans les habitudes que nous avons construites cette année, et j’espère que le game 3 sera victorieux. »
Blake Griffin takes flight and throws it down hard! 💥
Nets up in Q2 on TNT. #NBAPlayoffs pic.twitter.com/uXjEKgyeP7
— NBA (@NBA) June 8, 2021
Une belle déclaration du leader pour remotiver tout le monde. Malheureusement pour lui, l’équation n’est pas si simple. Si les Bucks avaient perdu deux matchs dans le money-time, le doute aurait pu être écarté facilement. Sauf que les hommes de Mike Budenholzer sont dominés dans absolument tous les compartiments du jeu, et ne trouve aucune solution pour sortir de là. Les rotations du coach sont également plus que questionnables, puisque Giannis ne dépasse jamais les 36 minutes de jeu, alors que son équipe est fatiguée. Le repos peut être bénéfique, mais en demi-finale de conférence il va peut-être falloir pousser un peu plus sur les stars.