Caitlin Clark piétine encore, Cameron Brink pose son career-high

WNBA – Après deux petites semaines de compétition, les deux premiers choix de la draft 2024 de WNBA n’ont pas tout à fait vécu les mêmes débuts en professionnel. Si Caitlin Clark se cherche encore, Cameron Brink a déjà trouvé quelques marques chez les grandes.

Fortunes diverses en WNBA pour Caitlin Clark et Cameron Brink. Les deux grandes favorites pour le titre de Rookie of the Year ne vivent pas tout à fait les mêmes débuts professionnels, après deux semaines tout pile de compétition. L’heure de faire un premier point de part et d’autre, entre Indiana et Los Angeles.

Du côté des tracteurs d’Indiana, Caitlin Clark est encore à la recherche de sensations. Le premier choix de la dernière draft a pour le moment eu du mal à répéter le niveau de performance aperçu en NCAA (31-7-9 de moyenne). Après avoir frôlé le triple-double lors de la seule et unique victoire du Fever (1-6) cette saison (11-10-8 et 4 interceptions, malgré de faibles % 28.6-22.2-50 au tir), contre les Sparks de Cameron Brink, l’ancienne de l’université d’Iowa est, la nuit dernière, passée à côté de son match contre les Aces de Las Vegas : 8 rebonds, 5 rebonds, 7 passes, mais surtout 6 turnovers et 25% (2/8) au global. Un match un peu en deçà de son début de saison : 15.1 points, 5.4 rebonds, 6.3 passes, à balancer avec 5.3 turnovers de moyenne (1e au classement) et une adresse à retrouver (37.1 – 31.6 – 88.9). Rien de forcément inquiétant, l’intégration dans les Grandes Ligues d’un guard étant souvent plus difficile que celle d’un intérieur.

Snake dribble… stepback triple oweeeeee Caitlin Clark 🫢

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— WNBA (@WNBA) May 26, 2024

CAITLIN CLARK DEEP THREE ‼️ pic.twitter.com/ugQesqTcwQ

— Indiana Fever (@IndianaFever) May 25, 2024

En parlant de profil intérieur à l’intégration express, Cameron Brink a son mot à dire. L’ailière forte des Los Angeles Sparks monte en puissance depuis sa première contre Atlanta Dream. Après trois rencontres à se concentrer davantage sur sa défense, l’ancienne de Stanford vient de battre à deux reprises son record de points en carrière. En 15-9-2 dans la défaite des siennes contre le Fever de Clark, Brink a réagi en plantant 21 points contre les Wings de Dallas. Toujours insuffisant néanmoins pour glaner un second succès cette saison en WNBA (83-84).

A career night for the rook 👏

Despite the loss, Cameron Brink went off for a career-high 21 PTS (7-12 FG), 3 3PM! She also recorded 2 REB, 3 AST, & 3 BLK. #WelcometotheW pic.twitter.com/Db3sQRjNtB

— WNBA (@WNBA) May 27, 2024

Une issue frustrante pour Brink, qui n’a pas semblé s’émouvoir de sa performance, alors que les Sparks comptent à ce jour 1 victoire pour 4 défaites. Dur dur pour l’ancienne de Stanford, habituée à se battre pour le titre lors de sa carrière universitaire :

« Ça ne s’est pas passé de la manière que l’on avait prévu, donc ce n’est pas vraiment bien. »

Malgré tout, avec 10.8 points, 5.8 rebonds et 3.2 blocks (meilleur total de la ligue), Cameron Brink montre un visage plutôt intéressant pour ses débuts en pro. Et ce n’est pas son adresse qui fera dire le contraire. Sur un échantillon certes bien moins important que celui de Caitlin Clark, l’intérieure des Sparks tourne tout simplement en 52.8 – 42.9 – 90.9. Pas mal Rookie.

Cameron Brink on her first 20 point game:

“Obviously it didn’t end the way we wanted it to so it doesn’t feel great” #WNBA pic.twitter.com/lVEeYnUUSh

— W Lead (@WNBALead) May 27, 2024

Dominantes en NCAA, Caitlin Clark et Cameron Brink doivent s’adapter à la WNBA au sein d’équipes dysfonctionnelles, comme une grande majorité des haut choix de draft. Toujours est-il qu’après deux petites semaines de compétition, la seconde semble avoir trouvé ses premiers repères tandis que le phénomène du Fever avance encore à vue. Le maître mot ? Patience.

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