Ça s’est passé le 1er avril 2012 : Avery Bradley détruit Dwyane Wade et se fait un nom dans la ligue !

Source photo : Celtics Nuts

Grand retour d’Avery Bradley du côté du TD Garden. On se rappelle au bon souvenir du début des années 2010, avec le jour où Avery Bradley est vraiment devenu un Celtic.

Drafté en 19ème position par Boston, le joueur nommé Spiderman n’est pas vraiment rentré par la grande porte. Il est légitime de le dire puisque le joueur ne joue pas beaucoup à son entrée dans la ligue et ne met même pas un panier à 3 points dans sa première année. Ce qu’il faut savoir avec Bradley, c’est qu’il est un bosseur incroyable. Il a galéré pour être une pièce maîtresse des Celtics et c’est même lui qui a poussé Ray Allen sur le banc, puis vers la sortie.

Défenseur de l’extrême, il a quelques faits d’armes. Impossible d’oublier le match où il a limité Jameer Nelson à 0 point en défendant tout terrain. Cependant le match qui a fait BASCULER sa carrière aux yeux du monde, c’est son action face à Dwyane Wade. Car oui, Bradley commence à se faire un nom mais pas véritablement.
Miami et surtout le duo Lebron – Flash, entretienne une rivalité avec Boston, les matchs sont très chauds. Puis vient une action, dans un match diffusé à l’antenne nationale chez les ricains et en prime time chez nous les français, un dimanche soir. Une bâche à la « D-Wade » justement sur flash. Une vidéo qui va faire le tour du monde et qui fera de Bradley l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, même s’il était déjà en train de le devenir.

Avec Boston, il a tourné à un peu plus de 12 points par match et l’âme de l’équipe a ensuite été transféré comme un malpropre. Un mal pour un bien puisque grâce à lui, Detroit a trouvé un leader et même si le All-Star Game sera un peu juste pour lui, il assume : 16.8 points, 2.3 rebonds et 3.1 passes de moyenne sur la saison. Si les Pistons sont au top,  c’est en grande partie grâce à lui…

Avery Bradley restera l’un des plus gros chouchous de l’histoire de Boston. Loin d’être le plus talentueux et encore on est gentil dans le sens où qu’il était parfois incapable de monter la balle, il a cravaché encore et encore, pour devenir un super joueur. On veut un clapping digne de l’Islande ce soir car à l’image d’un Derek Fisher, il ne doit jamais être oublier même s’il n’a pas autant marqué sa franchise.

On n’est pas un grand joueur ou un grand leader, on le devient et c’est un travail de longue haleine. Voilà comment on pourrait résumer la carrière de Bradley à Boston !