La demande transfert d’Anthony Davis a provoqué un séisme à New Orleans et les fans lui en ont longtemps voulu. Outre les défaites en permanence, l’intérieur était tombé dans une certaine dépression où plus rien ne le rendait heureux.
Cela fait maintenant deux ans (déjà) qu’Anthony Davis a publiquement demandé son trade afin de quitter la Nouvelle-Orléans. Depuis il s’est passé beaucoup de choses, notamment pour l’intérieur des Lakers, qui est devenu champion entre temps, tandis que les Pelicans sont contents des joueurs obtenus en retour mais peinent toujours à gagner.
Et c’est justement ça qu’Anthony Davis reprochait à son ancienne équipe et par conséquent, il était impossible pour Unibrow de prendre du plaisir sur et en dehors des parquets, car AD pouvait faire ce qu’il voulait, ça ne changeait strictement rien. Si l’intérieur est aujourd’hui comblé à Los Angeles, il se souvient aussi des derniers mois compliqués en Louisiane.
Je ne voulais pas aller à l’entrainement, je ne voulais pas jouer. Je n’avais plus cette joie en moi. Aborder les fans, les médias, c’était trop. Je n’étais pas dans un bon cadre, dans un bon espace pour que je sois heureux. Chaque jour, j’étais « Oh, c’est un autre jour, j’ai hâte que la saison se termine, des trucs comme ça.’ Vous voyez les gens dire « ‘AD tu es un traitre’ et je pensais ‘Quoi ? Vous ne comprenez pas ce que je traverse.’ Tout le monde m’accablait mais j’ai une une grande équipe autour de moi, de mon agence à ma famille en passant par mes amis qui disaient ‘Non, oublie ce qu’ils disent. Tu fais ce qu’il y a de mieux pour toi et ta famille’.
C’est vrai que cette demande a été mal accueillie par les fans des Pelicans, et c’est assez compréhensible car la frustration ressort étant donné qu’une équipe au petit marché n’a pas l’occasion d’avoir des joueurs comme Anthony Davis souvent. Sauf qu’avec le recul, les fans ont rapidement compris que c’était la meilleure chose à la fois pour l’intérieur et pour NOLA.
Par la même occasion, on a aussi pu constater les différences entre les deux cadres opposés. Et paradoxalement, c’est à Los Angeles qu’Anthony Davis a le sourire alors que son visage était plutôt fermé lorsque les cameras se braquaient sur lui à Nouvelle-Orléans.