3 victoires en 4 matchs. La Nouvelle Orleans a raison de sourire, surtout après avoir écrasée un concurrent direct. Un concurrent qui ne devrait plus l’être d’ici un bon mois, vu la pente decendante sur laquelle l’équipe de Memphis se présente. Enfin, si on peut appeler ça une équipe, heureusement que le ridicule ne tue pas.
En attendant, Anthony Davis a explosé ses adversaires avec style cette nuit.
36 points, 13 rebonds et 3 contres : Anthony Davis a fait du Anthony Davis. Une deuxième mi-temps masterclasse de la part des siens pour l’emporter 114 à 95. Bien aidé par les 17 points de Jackson (record en carrière). Il fallait remonter en novembre pour voir les Pelicans l’emporter deux fois de suite ! La superstar de la Nouvelle Orleans aura fait un véritable massacre dans la raquette des Grizzlies. Que c’est bon de le voir dunker dans tous les sens. Le numéro 23 dunkera 7 fois dans ce même match ! Il se permettra même de chambrer ses adversaires avec un immense shammgod, dont seuls les plus grands dribbleurs ont le secret. A l’image de lui, son équipe a vraiment dominé dans la raquette en scorant 70 points in the paint. Oui, on parle bien de la raquette de Memphis mais l’équipe est en roue libre en ce moment, alors voir Randle, Okafor and co se promener, ne devrait pas être une surprise. Autre fait important, l’apport de Payton. Peut être qu’il ne va pas faire du 20 points/10 passes à chaque match comme Westbrook. Cependant, le meneur de jeu apporte énormément et il était une des raisons pour laquelle les Pelicans avaient bien débuté. Il permet un jeu off-ball, que n’ont pas les autres extérieurs. Il dicte le jeu et décharge un peu Jrue Holiday. Tous les petits trucs nécessaires pour bien faire fonctionner sa team. Des petits détails qui sont important, notamment en fin de match, un gros point faible des hommes de Gentry cette saison.
Le début de match était pourtant serré, avant ce fameux 4ème quart-temps où les oursons sont partis hiberner. Marc Gasol a été incapable de rendre une copine décente avec seulement 7 petits points. Pire encore, quand il se retrouvait avec un arrière sur le dos, il ne prenait même pas l’avantage sur ce dernier. Plus sa saison avance, plus elle ressemble à un snap de Momo Henni.
Mike Conley Jr ne peut pas tout faire, lui qui termine la rencontre à 22 points. Hormis Green, aucun joueur ne s’est bougé le fion quand Anthony Davis et les siens ont pris feu dans le 3ème, à l’image de leur public. En se faisant détruire à l’intérieur, en ne défendant pas et en laissant les Pelicans shooter à 55%, il est impossible de gagner un match dans la ligue. Même aux rebonds, ils se sont fait bouffer, ce qui n’est déjà pas un de leur point fort. de base. C’est le symbole de cette impuissance qui les définie depuis maintenant quelques semaines.
Un match ne dure pas deux quart-temps malheureusement. On a bien cru avoir un match serré mais ça n’a malheureusement pas été le cas. Manque de talent, manque d’envie et quand Anthony Davis est on fire, ça donne un véritable massacre.