Battus à l’extérieur sur le score de 118-105 lors du premier match de ces finales NBA, les Bucks avec Mike Budenholzer en tête ont pointé du doigt l’arbitrage. En effet, il semblerait que le coach de Milwaukee soit en colère vis-à-vis des lancers francs attribués aux Suns. Si à 1-0 dans la série les Bucks commencent déjà à se plaindre des décisions arbitrales on est pas sortis de l’auberge.
Après que les Suns aient réussi 26 lancers francs lors du premier match des Finales de la NBA, l’entraîneur des Bucks Mike Budenholzer a admis que la disparité au niveau de la ligne lors du premier match était frustrante pour les siens. S’en est ainsi suivi une belle gueulante en conférence de presse pour Budenholzer.
« Vous essayez de m’appâter ? » A expliqué Budenholzer. « Non, je veux dire, c’est une énorme partie du jeu. Ils ont marqué 25 points sur la ligne des lancers francs. Nous sommes une équipe qui est fière de défendre et d’être capable d’être bonne défensivement sans faire de faute. Je ne me souviens pas de la dernière fois où une équipe a obtenu 25 lancers francs dans un match contre les Bucks. Et puis à l’inverse, la façon dont Giannis attaque, la façon dont Khris Middleton attaque, autant d’opportunités non sifflées… C’est frustrant, mais ça fait partie du sport. Cela fait partie du jeu. Nous devons être meilleurs défensivement. Nous devons les tenir éloignés de la ligne des lancers francs et nous devons être plus agressifs en attaque et arriver nous aussi sur la ligne. »
Sur les 16 matchs que les Bucks ont disputé dans ces playoffs, il n’y a eu qu’une seule autre fois où l’adversaire de Milwaukee a tiré autant que 26 lancers francs : Le deuxième match du premier tour de la série de Milwaukee contre le Heat, lorsque Miami a réussi 24 lancers sur 35 depuis la ligne de faute lors de la victoire des Bucks. Ce qui a rendu cet écart d’autant plus pénalisant pour les Bucks lors du premier match, c’est l’efficacité des deux équipes sur la ligne. Phoenix a réalisé un remarquable 25 sur 26, le seul raté étant celui de Jae Crowder à 24,8 secondes de la fin du quatrième quart-temps. Les Bucks, de leur côté, n’ont eu que 9 tentatives converties sur 16. Et tandis qu’Antetokounmpo a fait 7 sur 12 de la ligne de faute, seuls deux autres joueurs à savoir Jrue Holiday (2 sur 2) et Brook Lopez (0 sur 2) se sont rendus sur la ligne. Middleton, quant à lui, a pris 26 tirs, mais n’a pas obtenu qu’un seul lancer franc.
« C’est dur, vous savez, les équipes me montent dessus ces derniers temps. » A déclaré Middleton après le premier match. « Il faut juste essayer de jouer malgré ça. Je ne peux pas attendre que les arbitres m’aident à m’en sortir. J’essaie juste d’être fort avec ça. S’ils sifflent une faute, ils sifflent une faute. Mais dernièrement, ils ne l’ont pas fait, donc je dois juste jouer mieux, être plus fort. »
Holiday a fait passer un message similaire mercredi. Après avoir éprouvé des difficultés sur le plan offensif lors du premier match avec un horrible 4 sur 14 au shoot. Il a cependant déclaré qu’il fallait continuer d’être confiants.
« Leur défense est en place. » A expliqué Holiday. « Encore une fois, comme je l’ai dit plus tôt, ils remplissent très, très bien la peinture, mais nous devons être intelligents. On doit les forcer à prendre le contact un peu. Mais nous devons être dans la peinture beaucoup plus souvent. J’ai l’impression que dans toutes les séries que nous avons disputées, les matchs que nous avons gagnés, nous avons été les meilleurs dans la peinture et nous avons marqué dans la peinture, donc c’est ce que nous devons continuer à faire. »
À l’autre bout du terrain, les Bucks sont également conscients de la façon dont Chris Paul et Devin Booker peuvent créer des contacts avec les défenseurs et atteindre la ligne, surtout lorsqu’ils font entrer Phoenix dans la pénalité. C’est un point sur lequel Pat Connaughton a déclaré que Milwaukee doit se concentrer pour le deuxième match, dans l’espoir d’empêcher Phoenix de relancer le tapis roulant vers la ligne de faute.
« Ouais, c’est une chose qu’ils font beaucoup non ? » A déclaré Connaughton. « Mais je pense aussi qu’il n’y a pas que les fautes dues au physique, il y a aussi les fautes dues au mental ou au fait de savoir ce qu’ils veulent faire. Il y a eu des fautes hier soir sur des feintes de tir que nous devons savoir que les gars de leur équipe aiment faire. Il y a aussi l’idée de savoir à quel point on peut être physique avant le bonus et après le bonus, et donc de comprendre ça, de comprendre quand ils sont dans la zone de marquage, de comprendre quand on peut les mettre mal à l’aise, quand on peut être physique et puis juste quand on peut être physique quand on est dans la bonne position. Être physique ne signifie pas toujours les pousser de leur place. Être physique signifie être quelque part avant qu’ils n’y arrivent, être en position de prendre une charge. »
Une chose aidera certainement les Bucks dans leur quête de se rendre plus souvent sur la ligne de faute dans le deuxième match : Giannis Antetokounmpo continue de se sentir mieux après son retour dans le premier match après une hyperextension du genou gauche. Une semaine après avoir subi une blessure effrayante lors du quatrième match de la finale de la conférence Est à Atlanta, Antetokounmpo est passé de « doubtful » à « questionnable », puis a finalement été titularisé, avec 20 points et 17 rebonds en 35 minutes.
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