Sans trop de surprise, c’est Houston qui est on fire dans ce match. On a vu une pâle copie des Mavs car hormis Ferrell et Barea, c’est le vide intersidéral.
J.J Barea est une crème quand on parle basket. Il a un jeu atypique et c’est un super joueur mais sérieusement, on est en 2017 là. Comment est-ce possible qu’un vétéran comme lui et même pas un joueur majeur, soit celui qui ait le plus faim des deux côtés du terrain. Avec sa taille de Dobby, c’est lui qui s’est montré le plus valeureux avec Ferrell. Les autres semblaient dormir ou déjà penser à leur fête du samedi soir. A ce rythme là, ça va être une copie conforme de la saison dernière et pas d’excuse cette fois car Dirk Nowitzki est présent !
Rick Carlisle doit faire sans sa traction arrière titulaire mais on est en NBA, tout le monde est censé jouer avec la peur au ventre. Il est vrai que Smith junior apporte sa fougue, ses points. Il en va de même pour Curry avec sa qualité de shoot. Sauf que le match de cette nuit est perdu en défense car au bout d’un quart-temps, il n’y a déjà plus de match…
Dirk Nowitzki pivot, ça ne marche pas des masses et quand il ne plante pas, c’est relativement triste à voir. 7/26 depuis le début de la saison… Pas de conclusion mais il faudrait aussi le mettre dans les meilleures conditions possibles surtout que Barnes s’est aussi amusé à jouer aux peintres (5/17).
Houston se fout tellement de la tronche de Dallas qu’ils osent déclarer après le match, que c’est grâce à leur défense. Pour passer l’obstacle Golden State, ils devront se créer une identité défensive et c’est vrai que par séquence, c’est assez sexy. Il faudra le prouver face à des vrais joueurs et non pas des danseuses. Offensivement, il faudra attendre le retour de Chris Paul car c’est du D’Antoni dans le texte. 47 shoots tentés à 3 points avec un Harden en créateur (29 points et 7 passes).