Nouvelle défaite hier pour des Pelicans au complet face à une équipe de Brooklyn amputée de deux de ses membres les plus importants. Un nouvel échec qui commence à peser sur les nerfs d’un Zion Williamson de plus en plus leader mais dépourvu de victoires.
Nouvel essai, nouvel échec. Les jours se suivent et se ressemblent pour les Pelicans. Encore un match crucial pour espérer revenir sur les Spurs, et encore une défaite. L’escouade de Stan Van Gundy n’y arrive décidément pas, malgré des performances individuelles plus que satisfaisantes. Zion Williamson est tout simplement monstrueux sur les derniers matchs, enchaînant les performances à plus de 30 points, et avec efficacité en plus (61,4 % au tir). Son lieutenant Brandon Ingram n’est pas non plus en reste avec ses 24,2 points de moyenne avec des pourcentages tout à fait respectables (46 % au tir et 38 % à 3 points). Mais alors que manque-t-il à cette équipe pour gagner des matchs ? Selon Zion, c’est un manque d’attention porté aux détails et les finishs qui posent problème :
« Je ne vais pas mentir, ça commence à devenir agaçant de s’asseoir ici après chaque match et de dire qu’on était présent mais qu’on a pas réussi à finir le travail. Je pense qu’on doit se concentrer sur les petits détails. Je le dis encore et encore, mais tant qu’on le fait pas, ces résultats ne vont pas changer »
Parmi les choses à changer chez les Pelicans, certaines apparaissent clairement. Le manque de défense est pointé du doigt par de nombreux observateurs, et on ne peut pas aller à l’encontre de ce constat que l’équipe de la Nouvelle-Orléans est fragile dans ce domaine. 27ème défense NBA avec plus de 114 points encaissés par rencontre, l’équipe va devoir inverser cette tendance s’il elle veut ne serait-ce qu’espérer une place en playoffs. Hier encore, on a assisté à un échange de paniers entre les deux équipes . Zion qui enchaîne les buckets d’un côté puisqu’il est complètement indéfendable en ce moment, mais de l’autre côté Kyrie, Shamet et Harris ont l’air de se balader dans une défense fantomatique.
L’autre point qui manque aux Pels, et c’est peut-être le plus inquiétant tant il est criant, est l’incapacité de finir un match. Contre les Knicks il y a 3 jours, 3 points d’avance à quelques secondes du terme, Stan Van Gundy demande expressément à ses joueurs de faire faute. Résultat ? Eric Bledsoe et Lonzo Ball se trouent, Reggie Bullock rentre un 3, overtime, puis victoire de New-York. Hier encore les Pelicans semblaient avoir le match à leur portée après une belle remontée dans le début du 4ème quart temps. Mais une nouvelle fois l’incapacité d’être efficace dans les moments chauds, même avec des joueurs clutchs comme Ingram.