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Quand il y a antenne nationale avec les Spurs, il y a les DNP qui vont avec

NBA
C’était le dernier match de la soirée et malheureusement, il ne fut guère excitant et même ennuyant. Beaucoup d’absents expliquant ceci, Rodney Hood fut la star du jour !

Sous les yeux de Jerry Sloan, il y avait beaucoup de faux plans. Côté Jazz, l’absence de Rudy Gobert, qui est blessé pendant de nombreuses semaines et aussi Donovan Mitchell, out pour son deuxième match de suite. Ils étaient tout de même présents pour soutenir leurs coéquipiers avec leurs beaux costumes et ça leur a porté chance.
De l’autre côté, il manquait Manu Ginobili, laissé au repos et Pau Gasol, lui blessé, tout comme Danny Green. Sans compter le fait que Kawhi Leonard est toujours limité niveau minutes, à l’image de Tony Parker. Pour une fois, Gregg Popovich s’est passé de ses « stars », non pas à cause d’un match à antenne nationale, où il adore faire le coup mais parce que les blessés ont eu raison de lui. Drôle de coïncidence et puis au final, l’affiche n’était ni contre les Cavaliers, Celtics ou Warriors donc la NBA ne devrait pas lui dire grand chose. Petite pensée pour les fans du Jazz, qui ont dû payer leur place plein pot malgré tout !

Le match est ultra défensif et ça pique les yeux ! Le Jazz domine les débats en ce début de rencontre, avec Joffrey Lauvergne qui a bien du mal face au physique de la raquette adverse. Il n’est pas le seul à s’éprouver puisque Lamarcus Aldridge se montra très maladroit (4/11). Sans Donovan Mitchell qui était le go to guy récemment, Utah se devait de revenir à la base, autrement dit leur défense de fer à la maison. Cela n’empêche pas Kawhi Leonard de nous faire sourire. Le joueur de Spurs lâche quelques flashbacks et semble très en forme, surtout quand il swishe sur des possessions hypers brouillonnes de son équipe.
Tony Parker montre aussi qu’il est en jambes et rien de mieux que de jouer à Utah, pour montrer qui est le roi du pick and roll dans la ligue de nos jours. Pas besoin de tourner à 110 passes par match pour le prouver. Dommage que Tim Duncan ne joue plus puisque Joffrey Lauvergne a bien du mal sur les finitions, alors qu’il a de superbes offrandes. Patty Mills donne du punch à 3 points à son équipe, dont un énorme avec la planche ! C’est finalement Rodney Hood qui gagnera la bataille des pistoleros : 29 points, 12/24 au shoot, 3/10 à 3 points et 2/3 aux lancers.

Pas le meilleur des matchs mais c’est le genre de moment qui compte pour la confiance, surtout que le Jazz enchaînait les défaites !

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