Vince Carter était un scoreur féroce durant la fin des années 90 et courant 2000’s. Il a décidé d’évoquer ses matchups les plus difficiles et il y a du niveau, notamment dans la conférence est.
Vince Carter est vieux et Vince Carter est un dunkeur. Voilà comment beaucoup de jeunes résumeront ce qu’était »Air Canada ». Pourtant, il était considéré à la grande époque parmi les meilleurs scoreurs de sa génération. Durant son ère, les arrières scoreurs dominaient et il faisait partie de l’élite. Durant 10 saisons de suite, il réussit ce que peu de joueurs ont réussi à faire, tourner à plus de 20 points de moyenne. Invité par Matt Barnes et Stephen Jackson dans leur podcast All The Smoke, il a évoqué ses matchups les plus difficiles. Carter a eu de sacrés duels contre Paul Pierce, Kobe Bryant, T-Mac, Allen Iverson mais il n’en citera aucun de ceux-là. VC préfère parler des joueurs qui l’ont fait souffrir en attaque :
« Je vais nommer un gars que personne attend : Latrell Sprewell. Spre n’était jamais fatigué. Jamais fatigué, peu importe ce que je faisais.
Quand je suis arrivé dans la ligue, je n’arrivais à rien contre Scottie Pippen ».
En 2000, Vince Carter affronte les Knicks pour sa première série de playoffs. Encore très bons à l’époques, ils sweeperont les Raptors. Si 19 points de moyenne peut être un chiffre solide pour un sophomore qui connait ses premiers playoffs, ce n’est pas le cas pour VC. Le joueur termine la série à 30% au shoot et 10% à 3 points, harcelé par le numéro 8 de la grosse pomme. Il prendra sa revanche l’année qui suit, alors que Toronto n’était pas favori. Il inscrira 27 points au MSG, dont le shoot décisif pour renvoyer New-York à la maison pendant le match 5. Vinsanity luttera encore au shoot mais assurera l’essentiel (22.8 points à 37% au shoot mais 37% à 3 points).
L’actuel vétéran des Hawks cite aussi Scottie Pippen, qui était un de ses joueurs préférés. A l’époque du handchecking, il assure ne pouvoir assurer contre « Da Pip », car il était si intelligent, rapide, vif et plus encore, le mythique numéro 33 savait utiliser les règles. Vince se plaignait souvent à l’arbitre lors de ses premières années dans ses duels contre Pippen et cite l’exemple Joey Crawford : « Arrête de pleurer et joue ».
Carter nomme aussi Bruce Bowen, de par ses coups bas, mais aussi Tony Allen, Stephen Jackson et Matt Barnes. Ce dernier qualifiera Tony Allen de « p*tain d’enfoiré », et il a bien raison, pour sans doute, le défenseur le plus sous-estimé des années 2000.
Beaucoup s’accordent à dire que Vince Carter, à l’image de T-Mac, était l’un des joueurs les plus faciles de l’histoire. Si seulement les deux garçons étaient restés ensemble et avaient une éthique de travail durant les années Raptors…