NBA – Le lauréat du trophée du rookie de l’année sera dévoilé dans la nuit de lundi à mardi, et le premier choix de la draft 2023, Victor Wembanyama, devrait le remporter sans grande surprise, en plus d’être en contention pour celui de meilleur défenseur de l’année. Une occasion rêvée pour son coach, Gregg Popovich, aux San Antonio Spurs depuis presque 30 ans et qui a vu pléthore de grands joueurs passer dans son équipe, de faire l’éloge du géant français.
Victor Wembanyama a effectué une saison extraordinaire pour un rookie du côté de San Antonio avec les Spurs de Gregg Popovich. La hype qui l’a poursuivi jusqu’aux États-Unis était immense, du jamais vu depuis LeBron James, principalement due à un profil si atypique qu’on manque de comparatifs dans l’histoire de la NBA. Un joueur si grand et pourtant si mobile, dribbleur, bon à distance et très bon défenseur, ça n’a tout simplement jamais existé jusqu’à aujourd’hui.
Avec la hype s’ajoute la dose de détracteurs et, en dépit des multiples démonstrations qu’a fait Wemby avant de décrocher son ticket pour la Grande Ligue, Gregg Popovich restait dans l’expectative quant à sa capacité à faire le même spectacle en NBA. Pourtant, l’entraîneur mythique des Spurs, mentor de Tony Parker, a reconnu lui-même à la fin de la saison que la hype démesurée qui précédait son nouveau pivot n’était même pas à la hauteur de ce que Victor a produit cette saison.
Et pour cause, Victor Wembanyama finit la saison meilleur bloqueur de la Ligue avec 254 contres. C’est seulement la seconde fois que cela arrive pour un rookie depuis la saison 1973-74, date depuis laquelle les contres sont comptabilisés par la NBA. L’autre rookie étant Manute Bol lors de la saison 1985-1986. Une performance hors du commun qu’a notée Gregg Popovich, tout en rappelant que c’est la raison pour laquelle Wemby est là :
« Il faudrait lui demander s’il comptait finir meilleur bloqueur de la ligue quand il est arrivé, mais c’était ce qu’on attendait de lui. On le voulait sous le panier, à prendre des rebonds et à contrer des tirs. »
Lorsqu’on connaît Gregg Popovich, c’est déjà là un beau compliment. Il n’a pas manqué aussi d’encenser les qualités offensives de Wemby. D’habitude Pop évite à tout prix de comparer ses joueurs, mais cette saison il a fait une exception :
« Il m’a fait réaliser qu’il a des qualités très similaires à Tim Duncan, celles d’un QI basket inné et d’une propension à devenir le meilleur. »
Rare sont les joueurs qui reçoivent de tels compliments de la part de Gregg Popovich, surtout d’être comparé à, sans doute, le plus grand joueur des Spurs, en sortant de sa saison de rookie.
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