
NBA – Qui aurait parié là-dessus il y a encore dix ans ? Car oui c’est officiel : avec l’élimination des Nuggets, la NBA s’apprête à couronner un 7e champion différent en 7 saisons. Une anomalie dans l’histoire moderne de la ligue, une bénédiction pour ceux qui en avaient marre de voir toujours les mêmes gagner. Finie l’époque des dynasties. Dans une NBA plus concurrentielle que jamais, le champion de cette année soulèvera le trophée Larry O’Brien pour la première fois depuis longtemps… voire depuis jamais !
Dans ce carré final, on retrouve donc un casting digne d’un reboot inattendu de la NBA : les Knicks, les Pacers, les Wolves et le Thunder. Quatre franchises qu’on n’avait pas vraiment l’habitude de voir dans les pages « finales de conférence ». Les Wolves en sont à leurs deuxièmes finales de conf’ en 2 ans mais ne sont jamais allé au-delà, les Pacers courent toujours après leur première bague et la dernière fois que les Knicks ont été associés au mot « champion« , les téléphones avaient des antennes de 6 mètres et le GOAT était encore Wilt Chamberlain, c’est dire… Côté Thunder, eh bien, disons que le titre de 1979 appartient toujours plus à Seattle qu’à OKC, donc on patira du principe que ce sera leur premier en cas de victoire, si ça vous va. Bref, ce casting est un mélange entre les années 90 et une odeur de renouveau.
Mais au-delà du folklore, ce nouveau cycle symbolise une NBA en pleine mutation. Finies les dynasties écrasantes, les trios infernaux montés dans des bureaux feutrés à Miami ou San Francisco. Bienvenue dans une ligue où tout est possible, où un septième champion différent verra le jour en sept saisons et où les jeunes aux dents longues bousculent l’ordre établi. Après les Raptors de 2019, les Bucks de 2021 ou encore les Nuggets de 2023, on aura du nouveau sur les noms inscrits au palmarès. On parle d’un possible sacre pour Anthony Edwards, Tyrese Haliburton, Shai Gilgeous-Alexander ou Jalen Brunson… sérieusement, qui a programmé la matrice ?
Que vous soyez fan des Knicks, des Wolves, des Pacers ou du Thunder, cette NBA post-dynasties a un goût de fraîcheur. Et en même temps, à chaque fois on se dit que l’équipe qui gagne pourrait démarrer une nouvelle dynastie. Installez-vous, choisissez votre camp (ou changez à chaque tour si ça vous chante) : quoi qu’il arrive, cette saison 2025 nous réserve un champion inédit, un beau champion. En espérant que le niveau de jeu reste à la hauteur de ce à quoi on a assisté depuis le début de ces playoffs.
