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Tyrese Haliburton se confie sur sa contre performance : « Si je peux marcher alors je veux jouer.»

NBA – Lui, il ne connaît pas le bouton « pause ». Même blessé, même boitant, même cramé, Tyrese Haliburton refuse de regarder ses potes jouer depuis le banc. Pas question de passer à côté d’une Finale NBA parce qu’un mollet crie à l’aide. Lundi, à Oklahoma City, le meneur des Pacers a vécu un Game 5 galère. Comme une Ferrari qui joue le Grand Prix de Monaco avec un pneu crevé. Ça n’a pas roulé très droit, mais le cœur était là.

Tyrese Haliburton a disputé un match qu’on pourrait ranger dans la catégorie « courage plus que performance ». Touché au mollet dès la première période, il n’a jamais trouvé le rythme. 4 petits points (uniquement sur la ligne), 0/6 au tir, une mobilité en berne. Pourtant, il est resté sur le terrain. Parce que c’est son rôle. Il le voulait. Parce qu’il estime que même diminué, il peut servir à quelque chose. Et quelque part, c’était vrai. Il a su garder le jeu fluide, attraper 7 rebonds et distribuer 6 caviars. Une version low-cost de lui-même, certes, mais une version quand même.

Ce n’est pas un slogan marketing, c’est juste du Tyrese Haliburton pur jus. Il n’a pas voulu faire pleurer dans les chaumières. Il a parlé comme un mec qui comprend le moment. Pas au top physiquement mais lucide. 

« C’est la Finale mec. J’ai bossé toute ma vie pour être là. Je n’ai pas été excellent ce soir, loin de là, mais je n’ai pas vraiment l’intention de ne pas jouer. Si je peux marcher alors je veux jouer.» 

Voilà, tout est dit. Il n’a pas été bon, il le sait. Mais il n’a pas esquivé. Et il est resté debout enfin, plus ou moins.

Indiana a pourtant bien failli retourner le match. De -18 à -2 dans le dernier quart, tout était encore possible. Sauf que voilà. Quand ton franchise player est bancal, que tu perds 23 ballons et que t’as un Thunder en mission en face, ça ne pardonne pas. Les efforts de Pascal Siakam, T.J McConnell et compagnie ont été notables. Mais ça ne suffit pas sans un Tyrese Haliburton à son vrai niveau. Et tout le monde le sait, y compris lui. Jeudi, ce sera l’heure de vérité, avec une balle de titre pour OKC ou de survie pour les Pacers.

Le mollet tire, le tir ne rentre pas, les jambes flanchent, mais l’orgueil, lui, est en pleine forme. Game 6, jeudi, à Indianapolis. Tyrese Haliburton y sera. À 100%, 80% ou même en chaussettes. Parce qu’un mec qui dit « si je peux marcher, je joue », c’est un mec qui ne bluffe pas. Les caméras seront prêtes. Son mollet aussi ? Pas sûr. Mais son mental, lui, est déjà en surchauffe. 

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