Trae Young ouvre son compteur finale de conférence : une mixtape en frôlant les 50 points, superstar tout simplement !!

Trae Young par ci, Trae Young par là, il mérite qu’on parle de lui toute la journée et même toute la nuit. Ses playoffs lui permettent de faire partie des très grands de la ligue, déjà. Encore hier, il a été le principal vecteur pour repartir avec la victoire dans ce match 1 si précieux.

Des joueurs mettent du temps à gérer la pression d’être une superstar, de réaliser de grands playoffs et une poignée de joueurs sont nés pour ça. Trae Young fait partie de ce groupe et on oublierait presque qu’il s’agit de sa première campagne de post-season et seulement sa 3ème année. Si on ne le connaissait pas, on pourrait dire qu’il s’agit d’une superstar établie au sein de la ligue. Niveau de jeu incroyable, insolence, mais surtout une capacité à l’élever son l’adversaire. Hormis sa coupe de cheveux rincée, peut-on dire qu’il a réellement un défaut ? Si Atlanta commence fort, leur péché mignon est de shooter à 3 points, beaucoup trop. Les Bucks prennent ainsi l’avantage dans un premier temps. Giannis Antetokounmpo est trop physique pour la défense, trop rapide, trop puissant tout simplement en attaquant la raquette dès qu’il le peut. Clint Capela fait de son mieux mais c’est dur. Catastrophique au shoot lors du précédent tour, Jrue Holiday se montre sous son meilleur visage et colle un sacré double : 33 points et 10 passes. Avec Giannis, ils sont les seuls deux joueurs à avoir atteint la barre des 30 points. Il met enfin dedans et Khris Middleton choisit son pire moment pour shooter comme un cochon et aussi rater le shoot de l’égalisation (6/23). Toutefois, avec un contrôle de la peinture, les Bucks partent logiquement avec une petite avance à la pause. Un problème subsiste, impossible de stopper Trae Young déjà à plus de 20 points.

Les gars sont présents autour de Trae Young mais on sent une petite timidité tout de même. En seconde mi-temps et surtout dans le 3ème quart-temps, ses collègues montent d’un cran. Coach Bud n’arrive pas à freiner Trae Young qui commence à chauffer sérieusement et John Collins se place comme lieutenant solide, jusqu’à même taper un alleyoop avec la planche (23 points). Ice Trae est si insolent qu’il se permet carrément de shimmy après sur un magnifique crossover, Jrue Holiday en a encore les chevilles toutes engourdies. Son équipe n’a pas dit son dernier mot et arrive à recoller en tête jusqu’à prendre 5 points d’avance. Giannis Antetokounmpo passe pivot, pour gérer tous les switchs possibles sur Trae Young et c’est efficace, surtout comparée à la défense en drop. Nate McMillan se fait allumer sur pick and roll de l’autre côté du terrain mais à force de persuasion, Milwaukee n’arrive pas à tuer le match. Si Clint Capela met la claquette pour passer devant, c’est véritable duo Trae Young – John Collins qui force le résultat. La messe est dite, les Hawks repartent avec la victoire grâce à une perf hors norme de leur joueur : 48 points, 11 passes, 7 rebonds et 50% au shoot.

Le match a envoyé du lourd et on en redemande pour la suite. Les Bucks ont trouvé une petite faille en défendant en switch mais ne jamais sous-estimer les Hawks, ils sont bien trop intraitables.