NBA – On rentre directement dans le « c’était mieux avant » mais pour de bonnes raisons. L’époque en 2022 est forcément différente qu’il y a 20 ans. Tony Parker avoue parfois ne pas comprendre la nouvelle génération qui veut tout et tout de suite.
La question mérite d’être posée. Comment aurait réagi Tony Parker, s’il avait été coaché par Gregg Popovich en 2022, de la même manière qu’en 2001 ? On le sait, coach Pop a été dur, parfois trop dur et pas seulement durant les matchs, mais aussi à l’entraînement et même pendant les fêtes. Aujourd’hui, des stars se plaignent pour avoir été bousculées par leur coach, pour un oui ou pour un non. Cette saison, Tony Parker a été l’animateur de son fameux podcast et lors d’une discussion avec Damso, qu’il a invité, ils ont eu cette discussion pour se « réinventer ». A l’image du basket, la musique est quelque chose où il faut être patient, une qualité qui n’est pas ancrée en tout le monde selon Tony :
« T’as fait un peu comme moi avec le tir (quand Tony Parker demande au rappeur pourquoi il a fait une pause de 2 ans). Les jeunes parfois, ils ne se rendent pas compte de tout le travail qu’il faut. Moi personnellement, des fois je les trouve un peu fainéants. Tu peux pas avoir le titre et c’es terminé. »
Pour « l’instant T », Tony Parker a visé juste. Ce n’est pas pour rien que les réseaux sociaux marchent énormément auprès des jeunes. C’est la culture de l’instant symbolisée à la perfection. On pourrait aussi faire le parallèle avec la NBA, où un grand paquet de stars ne veulent pas souffrir des années avant de gagner le titre. Ils veulent gagner le plus vite possible, Kyrie Irving, James Harden, Kevin Durant, ne diront pas le contraire. Le process n’est plus un plaisir dorénavant, ce que regrette Tony Parker. Il faut souffrir pour être meilleur, ce qui rend la victoire encore plus belle :
« Moi j’étais en NBA et puis j’aurais pu rester comme ça, mais je me suis dit non il faut que je change mon tir. Parce s’il faut que je sois All-Star et faire partie des meilleurs et devenir le meilleur meneur NBA, il faut que je prenne des risques. »
On ne peut pas en vouloir à Tony Parker d’avoir cette mentalité. Les Magic Johnson, Larry Bird ou Isiah Thomas ne pensaient pas comme TP. Sans doute que dans 20 ans, le discours sera encore bien différent que celui d’aujourd’hui.
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