Certaines franchises peuvent parfois commander un trade pour Noel comme les Sixers avec Jimmy Butler ou d’autres peuvent l’espérer pour un Bradley Beal par exemple. Par contre, une chose est sûre, c’est qu’aucune commande n’est passée pour John Wall. Le meneur intéressait l’équivalent de zéro équipe, au contraire de ses coéquipiers Bradley Beal et Otto Porter, et c’est presque normal puisqu’il y a tellement de facteurs qui jouent contre lui.
Il y a quelques jours, on apprenait que les Wizards mettaient tous leurs joueurs en vente. Sauf que les joueurs sont mis en vente sur Micromania et non Le Bon Coin. Si par exemple les dirigeants de la capitale (et on ne parle pas de Dodo Trump) demandent trop pour Bradley Beal ou qu’Otto Porter intéresse du monde grâce à son profil, ce n’est pas du tout le cas de John Wall dont les franchises le boycottent pour un éventuel trade. En même temps, c’est presque normal…
Et en effet, c’est presque normal pour plusieurs raisons : il y a d’une part son contrat qui joue contre lui étant donné que le mec a prolongé l’été 2017 pour un énorme contrat de 170 millions de dollars sur quatre ans. D’autre part son professionnalisme est loin d’être exemplaire puisque claquer la moitié de son salaire en boite, ça ressemble plus à joueur de départemental qu’à un joueur NBA. Et puis bon, il n’y a pas que cela sinon ça serait trop facile.
Car on effet, on ne compte plus les mauvaises relations avec des coéquipiers/coachs. Bradley Beal, Marcin Gortat, Scott Brooks et on ne sait pas tout encore. C’est donc logique qu’aucune franchise ne propose quelque chose pour un joueur aussi immature, alors qu’il est censé être dans son prime. D’autant qu’il n’est pas capable de faire évoluer son jeu (trop de mid-range, 32% à trois points) et que par conséquent, cela ne donne pas envie aux équipes de venir le chercher.
Surtout qu’il a récemment déclaré qu’il souhaitait achever sa carrière à Washington. Il semble compliqué de monter un trade pour un joueur qui a certes des statistiques respectables avec 19 points et 9 passes en carrière, mais qui cependant a bien trop de problèmes avec ses coachs, coéquipiers et avec lui-même. Une grande bouche qui n’assume pas grand chose sur le terrain, et qui plus est, joue quand il a envie. Jean Mur est en train de gâcher son potentiel NBA. Quand tu joues pour les meufs, tu le paies un jour ou l’autre…