Pour la première fois depuis 2019, le big three des Warriors Stephen Curry – Klay Thompson – Draymond Green évoluait ensemble. Mais c’est bien la complicité entre le meneur et l’intérieur qui a marqué les esprits de tous, et les deux hommes en sont parfaitement conscients.
Hier soir, c’était le grand retour de Draymond Green, et surtout, le retour du duo Stephen Curry – Draymond Green. Deux joueurs, deux hommes qui s’entendent à merveille sur et en dehors des parquets. Alors qu’il évoluait en sortie de banc avec un temps de jeu limité, l’intérieur a partagé le terrain avec son meneur pendant 15 minutes (sur 20), et le résultat fut sans appel : un rating offensif de 169.7 ! Il faut dire que Stephen Curry est un grand leader, et afin de le remettre en confiance et dans le rythme, Baby Face a appelé avec Draymond Green en tant que ball handler sur sa première action. Un système qui s’est évidemment achevé avec un trois points de Stephen Curry, comme un symbole. L’intérieur est conscient qu’il peut trouver son coéquipiers les yeux fermés, peu importe la situation.
Il m’a mis dans le bain direct. Je suis rentré, et il a appelé un système où j’avais le ballon. Je l’en remercie vraiment parce que cela m’a permis de me mettre dans le match. Il y a une chose que je n’oublierai jamais. J’en oublie peut-être beaucoup, mais il y en a une que je n’oublierai pas, c’est comment lui donner le ballon. Les gens disent : ‘Oh, il n’y a pas de Draymond sans Steph.’ C’est tout à fait vrai. Et il n’y a pas de Steph sans Klay et Draymond. Et nous en sommes conscients. C’est pour ça que ça a été une si belle fraternité et un si beau partenariat au cours des 10 dernières années.
Nous avons presque oublié de le signaler, mais Stephen Curry termine la partie avec 47 points, afin de bien fêter son anniversaire. Lorsque Draymond Green était sur le parquet, le Chef a planté…41 points et ses sept paniers primés, comme un symbole. A l’image de son pote, Baby Face est reconnaissant du travail fourni par Draymond Green depuis des années.
C’est juste une question d’alchimie et de la compréhension pour créer de bonnes positions, surtout quand je joue sans le ballon ou sur pick-and-roll. Ça fait 10 ans, donc ça ne devrait pas être si surprenant. Il est incroyable pour lire le jeu, que ce soit en tant que playmaker ou poseur d’écran. Il sait comment sacrifier son corps. Il fait ça depuis très longtemps, à aider moi et Klay [Thompson] à être ouverts.
Au final, Draymond Green a fait du Draymond Green, c’est à dire que ses statistiques pas folles avec « seulement » six points, sept passes et sept rebonds, mais l’intérieur a apporté toute son énergie, toute sa capacité à mettre en rythme ses coéquipiers, à rendre ses potes meilleurs. A un mois des playoffs, Golden State a retrouvé sa colonne vertébrale de sa dynastie…