Alors qu’on approche tout doucement de l’ouverture de la free-agency, l’avenir de LeBron James est toujours aussi incertain. Au moins, la liste des prétendants s’est largement raccourcie selon les rumeurs.
En effet, la plupart des sources affirment que les villes susceptibles d’accueillir LeBron James ne seraient qu’au nombre de trois : Cleveland bien entendu, où il est tout à fait possible que le King prolonge, Los Angeles, et Philadelphie ! A Cleveland comme à Los Angeles, les franchises peuvent aisément proposer un contrat maximum, ce qui est en revanche bien plus difficile pour la cité de l’amour fraternel.
Les 76ers possèdent trois free-agents cet été : JJ Redick, Marco Belinelli et Amir Johnson. Si les deux snipers ont montré de très belles choses cette saison, il y a peu de chances de le voir rester à Philly jusqu’à Octobre. Avec leurs contrats expirants, la franchise aurait donc une enveloppe d’environ 30 millions de dollars. Lors de la draft NBA, ils ont envoyé Mikal Bridges aux Suns en échange de Zhaire Smith. Un échange qui faisait de la peine, Bridges étant particulièrement enthousiaste d’évoluer dans sa ville de cœur, mais qui permet aux Sixers de faire quelques économies sur le salaire à verser. Il n’empêche que l’enveloppe descend à 26 millions de dollars, ce qui est loin de suffire pour attirer LeBron.
La solution serait donc de couper certains joueurs. Jeryd Bayless pourrait en faire les frais, lui qui devait toucher 8.5 millions la saison prochaine. Grâce à la stretch-provision, les 76ers pourront étaler son salaire sur trois saisons, histoire d’alléger leur salary-cap de la saison prochaine. Richaun Holmes, très peu utilisé, pourrait aussi permettre d’économiser et on arrive gentiment à 32-34 millions de disponibles pour les dirigeants. Un nombre qui commence à ressembler à ce qu’il faudrait pour attirer LeBron, voir même Kawhi Leonard ou Paul George.
Si certains prétendent que l’arrivée du King pourrait ralentir le développement de Ben Simmons et que le jeu des deux joueurs est trop similaire, il serait assez dur de résister à la tentation de ne pas tout tenter pour l’homme aux 8 finales consécutives.
Que ce soit Miami en le faisant venir ou Cleveland en le ramenant à la maison, les deux franchises ont pu rajouter au moins une bannière à leurs plafonds respectifs. Quelque chose qui doit trotter dans l’esprit de Brett Brown et ses fans.