
NBA – Shai Gilgeous-Alexander ne cherche pas à se cacher derrière des excuses. Pourtant, impossible de nier qu’il a du mal à digérer cette défaite cruelle. Pas une balle folle, pas un tir impossible. Juste un shoot à la dernière seconde, aussi rapide qu’un éclair, qui a fauché tout OKC.
La douleur est là, palpable, mais derrière le masque calme de Shai Gilgeous-Alexander. Oklahoma City tenait le match, la victoire était à portée de main, jusqu’à ce que tout bascule en un instant. Comme si le scénario avait soudainement déraillé, sans prévenir. Ce n’est pas une question d’efforts ou d’intensité, mais de minutage.
Shai Gilgeous-Alexander ne cache pas sa frustration, même s’il garde son calme légendaire. Cette défaite cruelle, il a du mal à l’encaisser.
« “Tout s’est passé très vite. Ce n’est pas comme si c’était un tir dingue. Il a juste shooté alors que le temps s’écoulait. »
OKC avait le match en main, puis plus rien. Comme si le scénario avait déraillé à la dernière page. Pour lui, ce n’est pas un manque d’effort, juste un rappel brutal. Un match ne se joue pas sur 46 bonnes minutes, mais sur 48. Et face à des Pacers qui connaissent cette règle par cœur, la moindre ouverture peut te coûter la soirée.
Oui, ce n’est qu’un Game 1. Et Shai Gilgeous-Alexander le répète :
« Le premier à quatre gagne la série, pas le premier à un. »
Mais cette défaite, dans ce contexte, laisse une trace. Un rappel que rien n’est jamais acquis en juin. Le Thunder a lâché son avance, a mal converti les opportunités, et a laissé Indiana respirer trop longtemps. Shai Gilgeous-Alexander en est conscient. Il faudra élever le niveau de jeu, en attaque comme en défense. Lucide sur le diagnostic, mais encore sonné par la tournure des événements.
On a vu des joueurs casser des chaises après ce genre de finish. Shai Gilgeous-Alexander, lui, casse le silence. Il parle doucement, mais avec le poids d’une claque dans la nuque. Le gars a planté 38 points en Finales… pour ça. Il encaisse, il réfléchit, et il promet déjà un Game 2 plus net. Mais la vérité, c’est qu’il n’a toujours pas capté ce qui vient de lui tomber dessus et le monde non plus.
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