Boston se rendait à Philadelphie pour essayer de l’emporter. La mission n’a pas été remplie à cause d’une rotation trop courte et un manque flagrant de régularité. De l’autre côté, on peut saluer le mental de Philadelphie toujours aussi solide, surtout sans Joel Embiid.
Victoire 109 à 98 mais avant même de parler de la victoire des potos de Ben Simmons, il faut évoquer Joel Embiid qui ne sera pas de retour avant longtemps. Le pivot est out à cause de sa blessure au doigt et si dans 1 ou 2 semaines, il sera examiné à nouveau, son retour se compte plus en mois qu’en semaines. En attendant, c’est Ben Simmons qui doit tenir la baraque : 19 points et 9 passes hier soir. Ce dernier a indiqué que Jojo lui manquera mais commencer cette « série » de cette manière aidera forcément le groupe par la suite. Il a pu compter sur Josh Richardson (29 points), pour l’aider à guider les siens. Ce dernier sera amené à être le go to guy sans Joel Embiid en terme de scoring. Il peut shooter, slasher, driver, jouer le pick and roll et son rôle devrait grandir peu à peu. On a vu pas mal de pick and rolls entre les deux et une osmose s’installe progressivement. Mike Scott a donc été intégré dans le cinq de départ et n’a pas été si mal avec ses 7 points. Son adresse à 3 points sera plus qu’importante dans les jours à venir.
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Les Celtics dominent pourtant le début de match avec Kemba Walker qui fait ce qu’il veut sur pick and roll. Pendant ce temps, Marcus Smart enchaînent les 3 points. Les deux joueurs dépasseront la barre des 20 points mais pour le reste, c’est bien faible. Comme souvent dans les grands matchs, Jayson Tatum est à peine correct. Quant à Jaylen Brown, il est en pleine galère en ce moment. Boston n’a joué qu’avec 9 joueurs et manque clairement de rotation. Pour l’instant, Stevens ne fait pas vraiment confiance en son banc et l’a payé cash en seconde mi-temps, avec une rigueur absente. Ses joueurs vont tout simplement s’effondrer et prouvent une fois de plus qu’ils galèrent à l’extérieur. Simmons et Richardson ont fait le boulot en face, sans oublier les shoots importants de Kormaz et Harris. Al Horford s’est réveillé dans le money-time mais il doit faire bien plus que ce qu’il a fait hier. Plus de défense, plus d’intensité de la part des siens en tout cas, et les Celtics ont fini par rompre, encore une fois.