Rudy Gobert a un avis bien différent de celui d’Evan Fournier concernant Paris 2024…

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Les jeux olympiques à « Paris » en 2024 font beaucoup parler. Après Evan Fournier et Nicolas Batum, c’est au tour de Rudy Gobert de s’exprimer devant les micros de RMC Sports. Pour lui, peu importe ce qui se passe en dehors des terrains car l’important reste la médaille d’or.

D’une manière assez diplomatique, Nicolas Batum avait appuyé sur le bouton urgence vis à vis des jeux, puisqu’il ne veut pas être la risée du monde entier. Pour lui, il faut assurer car les stars seront les américains. Juste après Paris, il y aura Los Angeles et Nico Batum sait d’avance que ce sera du top niveau. Pour Evan Fournier, pas le temps de soigner sa sortie, il avait été très chaud sur les mots employés pour fustiger l’organisation des jeux olympiques. Quelque chose qui lui tient à cœur, lui qui a longtemps sévi à Charenton. Si Rudy Gobert a grandi en région parisienne, le nouveau joueur des Minnesota Timberwolves voit cela encore autrement et il s’en est expliqué ce week-end à la télévision :

« J’espère quand même qu’on va être mis dans les meilleures dispositions possibles, par respect pour notre sport et ce qu’il représente, et pour maximiser. Avec l’équipe que l’on a et ce que l’on a construit ces dernières années, on va pouvoir remplir des salles de 20.000 personnes. Après, Paris, pas Paris… On sait qu’il n’y a pas énormément de salles pour maximiser tout ça. Nous, en tout cas, on va se préparer au mieux. L’objectif, c’est la médaille d’or »,

C’est vrai qu’en ce moment, quand le sujet Jeux Olympiques est mis sur le tapis, on parle beaucoup de l’organisation et c’est normal, ça reste un événement historique, surtout sur le sol français qui s’est battu des années pour les obtenir. Mais pour Rudy Gobert, l’objectif principal reste l’or, qu’importe ce qui se passera à Paris ou non. Pour l’instant, on ne connait pas encore la localisation. Le comité des Jeux et la FIBA ne sont pas encore d’accord et la possibilité de jouer à Lille se fait de plus en plus pressante. Peut être que Rudy Gobert veut tout simplement éteindre le feu :

« Ce n’est pas facile d’organiser une compétition comme les Jeux olympiques. Il y a beaucoup de sports, de facteurs qui entrent en jeu. De logistique dont nous, les sportifs, n’avons pas idée »

On le saura sans doute dans quelques mois mais il ne faudrait pas que cette organisation fasse peur aux étrangers et notamment les américains. N’oublions pas que les JO restent une fête de sports et que certaines disciplines devront faire des sacrifices.

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