RJ Barrett ne blague pas contre le Thunder : le meilleur match en carrière, symbole d’une saison réussie

La victoire fut sans appel malgré 3 quart-temps équilibrés. R.J Barrett a réalisé son meilleur match en carrière, derrière un collectif pour le moins solide. Les absents côté Thunder furent trop nombreux pour réussir à remporter la rencontre. Les Knicks auront quand même mis une mi-temps avant de retrouver leur basket.

Petit événement pour la France, Théo Maledon et Frank Ntilikina étaient titulaires et c’est toujours un plaisir de voir deux français s’affronter à une heure si abordable. Le Thunder devait faire sans Shai Gilgeous-Alexander, out pour ce soir. Tom Thibodeau a voulu se la jouer Gregg Popovich, après un panier à 3 points d’Al Horford, il prend un temps mort au bout de 2 minutes pour montrer son mécontentement (2 à 7). Julius Randle tient son équipe à bout de bras et Frank Ntilikina ne profite pas de l’absence des nombreux joueurs pour se montrer en commettant deux fautes en 5 minutes. Il sort et on ne le reverra plus de la mi-temps. Le collectif d’OKC se met en place et Luguentz Dort est très agressif vers le cercle. Sans pur créateur, il a beaucoup le ballon en main et se montre efficace avec ses muscles à la Dwayne Johnson. Le Thunder mène 31 à 22 après un quart-temps et la foudre va s’abattre sur eux.
La second unit fait tout pour garder le cap à New-York. L’écart monte jusqu’à 10 points et Immanuel Quickley prend feu à son tour et réussit à claquer plusieurs 3 points de suite pour dépasser la barre des 10 points. Bizarrement, il ne terminera pas le QT. Le changement de visage des Knicks est flagrant. Un meilleur jeu collectif, plus de défense, une grosse agressivité. Au shoot, à la passe, en contre attaque, sur demi-terrain, Julius Randle fait le job et les siens rentrent aux vestiaires avec 2 points d’avance. Bien secondé par R.J Barrett, le score aurait être plus sévère pendant que Oklahoma City stagne.

Les hommes de Daigneault ne mettent pas un pied devant l’autre dans cette seconde mi-temps. Incapables de résister à la pression défensive, R.J Barrett enchaîne les paniers et Reggie Bullock plante un 3 points pour forcer un temps mort (72 à 62). Les joueurs de Thibodeau arrivent à tenir l’écart jusqu’à la fin du 3ème quart-temps. R.J Barrett finira par tuer le match à lui seul et la bonne ambiance est bien là, pour preuve, Julius Randle n’a cessé de l’encourager pour qu’il atteigne la barre des 30 points. Il fait même mieux, avec 32 points et il dépasse ainsi assez facilement son record en carrière. En-dessous des rookies l’an passé, il est l’un des meilleurs sophomores cette saison. Adroit à 3 points, solide à la création et irrésistible pour attaquer le cercle. Le canadien n’était pas loin du match parfait ! Quant à Julius Randle, il en profite pour lâcher le triple-double : 26 points, 12 rebonds et 12 passes. Immanuel Quickley termine à 21 points.

Cela a mis du temps mais les Knicks ont dominé les débats. La seule fausse note, c’est le non match de Frank Ntilikina qui n’a goûté qu’aux 5 premières minutes et aux 2 dernières. New-York se devait de gagner sans Shai Gilgeous-Alexander en face et tout faire pour se donner un momentum. La mission pour rester dans le top 8 s’annonce difficile !

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