James Harden viendra t-il aux Nets ? Maintenant que son envie de départ est publique, tout peut arriver. Ray Allen connait bien le problème des superteams, lui a tout subi avec les Celtics.
Lorsque Ray Allen débarque à Boston, il est encore une superstar dans la ligue. « Jesus » sort de 5 saisons et demi avec Seattle et joue dans la cours des T-Mac, Iverson, Vinsanity, Kobe et consorts. Parmi les meilleurs arrières pour ne pas dire les meilleurs joueurs de la ligue, Ray Allen a tourné à un peu plus de 24 points de moyenne pendant son séjour de la ville de Meg Ryan. Il faut rappeler qu’il évoluait dans la terrible conférence ouest, parfois, le numéro 34 n’arrivait même pas à qualifier son équipe en post-season. Son meilleur parcours avec les Supersonics ? Une demi-finale pendant la saison 2004-2005 où sa franchise sort sur un buzzer raté… contre San Antonio (Les Spurs gagnent en 6 matchs). Il raconte son évolution vers la superteam de Boston :
« Gagner le championnat en 2008 a été la chose la plus difficile que j’aie jamais eu à faire », a déclaré Allen, « parce que je venais de Seattle, où je tirais 18 à 19 fois par match et je vais à Boston où c’est 8 ou 9 fois par match. Je ne pouvais pas prendre ces tirs ou je prenais la température juste pour sentir comment je me sentais [au shoot]. »
Si Ray Allen était une superstar à l’époque, il n’était pas parmi l’élite de l’élite – 4, 5 meilleurs joueurs de la ligue- ce que sont des joueurs tels que James Harden et Kevin Durant. Ils ont beau être potes, tout comme avec Kyrie Irving, prendre moitié moins de shoots est un réel sacrifice. Surtout quand on pense à Kyrie et James, qui ne vivent quasiment sans ballon. N’oublions pas que contrairement à Ray Allen ou même Kevin Durant, ils n’ont pas cette tendance à jouer à transition en pouvant shooter en catch and shoot. Plus encore, les Celtics de 2008 jouaient pour le titre, aucun d’entre eux – Kevin Garnett, Ray Allen, Paul Pierce- n’avaient gagné le titre. L’envie était plus monstrueuse de gagner ensemble, il était donc plus facile de mettre son égo de côté. Il en doute pour les Nets :
« Cela va être extrêmement difficile pour eux de s’entendre », a déclaré Allen à Frank Isola et Brian Scalabrine lundi sur SiriusXM NBA Radio. « Ce qui pourrait finalement affecter leur relation.
Il y a une responsabilité qui vient avec le fait de jouer maintenant quand vous êtes dans une équipe qui espère gagner un championnat. Donc, cela va prendre spécifiquement Harden – parce que maintenant vous avez Kyrie, qui est principalement un manieur de balle, tous deux pour comprendre comment partager la responsabilité et faire fonctionner en équipe.
S’ils sont prêts à faire cela, ce qu’ils accomplissent peut être incroyable, mais sinon, cela pourrait mal se terminer. »
Un autre problème se pose pour les joueurs des Nets si transfert il y a. Les Celtics n’avaient pas ce problème car ils étaient plutôt vieux et surtout du même âge. Kyrie Irving rentre dans son prime et voudra prouver au monde qu’il peut gagner sans Lebron James. C’est un peu le même débat avec Kevin Durant, qui veut redevenir le meilleur joueur de la ligue. Ces deux ont déjà gagné un titre NBA, ce qui n’est pas le cas de James Harden. L’énergie du désespoir n’est pas la même et sans avoir le même état d’esprit, difficile de se mettre sur la même longueur d’onde. Et le débat ultime, qui sera cette 3ème roue du carrosse ?