Quand Tony Parker conseille la jeunesse sur la vie et le basket : le genre de discours qui manque dans le sport

On est certains que tous les joueurs parlent de leur carrière aux plus jeunes. Mais le faire publiquement peut être aussi bien, notamment à propos de l’argent, de la vie personnelle, des sujets peut être tabous. Le haut niveau a un aspect business qui peut être dangereux et Tony Parker a semble t-il encore inspiré la nouvelle génération pour qu’il la gère au mieux.

Qu’est ce qu’overtime elite ? Il s’agit d’un programme qui permet aux jeunes joueurs de 16 à 18 ans, de se préparer au basket pro. Une formation universitaire avec un salaire à 100K, dans une installation de 9 500 m2. Cette semaine, l’invité de marque se nommait Tony Parker et il a tenu à dire quelques mots très intéressants à la nouvelle génération : « Je suis le premier meneur européen à arriver en NBA, donc quand j’avais 14 ans et que je disais « je veux aller en NBA », les gens pensaient que j’étais fou, genre « il est fou, trop petit, trop maigre, il a la grosse tête ». Et pour moi quand tu dis ton rêve à quelqu’un et qu’il dit que tu n’es pas fou, c’est qu’il n’est pas assez grand. »

Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, loin de là. Présent au programme, Alexandre Sarr, jeune joueur de 16 ans qui a quitté le Real pour Atlanta (ville qui accueille le programme), a été émerveillé par le discours de TP : « Comment rebondir après une défaite, comment économiser son argent, il nous a dit que la vie était plus grand que le basket, tu as une vie entière après le basket et ta carrière dure seulement 10 ans ou plus si tu es très fort. »

Très important de rappeler que presque 3/4 des joueurs tombent en faillite après la NBA. Le train de vie est dur à abandonner et beaucoup oublient qu’une carrière ne dure qu’un temps. Tony Parker est un exemple parfait, on parle beaucoup de l’ASVEL mais il faut aussi savoir qu’il a investi dans un restaurant pendant sa carrière. Ceci est un exemple parmi tant d’autres. Il a appris des ses plus jeunes années, qu’il fallait couvrir ses arrières et se préparer au plus tôt pour la « vraie vie ».

 

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