Quand les Lakers chambraient Duncan Robinson : « Jimmy Neutron, Jimmy Neutron » !

Source photo : HeatNation

Toute tentative de déstabilisation est bonne à prendre pour embêter son adversaire. Les Lakers ont eu la leur pour chambrer Duncan Robinson en l’appelant Jimmy Neutron lors des finales NBA dans la bulle.

Duncan Robinson a une histoire assez dingue et vit un rêve éveillé, alors que rien ne lui prédisait une telle carrière NBA 2 ans auparavant. Productif en finale, il a été l’un des rares joueurs à avoir rendu fou les Lakers, avec Jimmy Butler. Après un premier match franchement pas réussi en le terminant à 0 point, il a mis les bouchées doubles après un manque de réussite à 3 points sur les 3 premiers matchs. Un game 4 et surtout un game 5 réussi avec une performance à 26 points, dont 7 paniers à 3 points. Il finira la finale NBA avec 12.5 points par match à 34.2% à 3 points (3 paniers à 3 points par match). Pour le chambrer, Duncan Robinson était alors appelé Jimmy Neutron…

“During the Finals, the Lakers’ bench was yelling ‘Jimmy Neutron’ at me."@clubtrillion, @tatefrazier and @D_Bo20 react to the best "Duncan Robinson looks like" tweets from the NBA Finals pic.twitter.com/hDoJjWiS05

— The Association on FOX (@TheAssociation) October 20, 2020

C’est sur le podcast de Titus & Tate, spécialisé dans la NCAA, que Duncan Robinson raconte cette histoire loufoque. Tout le monde a remarqué que le joueur de Miami avait une petite ressemblance avec Jimmy Neutron, les twittos en premier lieu l’ayant fait remarquer lors des finales NBA. Le banc des Lakers l’avait bien compris et Duncan Robinson lui a fait constater en lui criant « Jimmy Neutron, Jimmy Neutron », dès qu’il le pouvait. Jimmy Neutron n’est autre que le héros d’une série d’animation produit par Nickoledeon. Les enfants des années 2000 en sont témoins sur TF1, ce petit gars qui était plus intelligent que Steve Jobs grâce à ses inventions plus folles les unes que les autres.

On a pas entendu le fameux « cerveau en éruption » mais Duncan Robinson l’a pris avec le sourire. C’est aussi la preuve d’une certaine manière que le shooteur de Miami était craint par les Lakers, qui n’ont pas réussi à le contrôler lors des derniers matchs de la série.