NBA – Pour patienter avant l’Euro, on continue nos petites histoires sur les français de la NBA et on continue avec Evan Fournier. Avant de devenir ce joueur habitué des déplacements, le rookie se souvient à quel point les workouts pré-draft furent d’une intensité rare.
Sur plusieurs journées, les joueurs universitaires ou les jeunes joueurs du monde entier placés haut pour la future draft, doivent s’entraîner dans différentes villes. Il y a des entretiens avec les GM, les tests physiques ainsi que des matchs. Cela permet aux GM de voir quel jeune joueur peut coller au projet. Toutefois, ils ne veulent pas dire grand chose, un Josh Hart avait par exemple dominé un Donovan Mitchell et pourtant le dernier cité, est un bien meilleur joueur que l’ancien des Lakers. Les « presque » rookies vont ainsi de ville en ville pour se montrer et Evan Fournier se souvient à quel point ce fut compliqué de se gérer physiquement. Sur Eurosport, il était revenu sur ces moments, à savoir comment gérer la fatigue physique mais aussi celle mentale :
« Les workouts c’est de la lutte. C’est du street, c’est super physique. Ce n’est pas du 5 contre 5 où tu dois lire les situations. Là, tu es face à un gars et la mentalité est simple : c’est soit toi, soit moi.
Il faut gérer cette fatigue. Et dès que tu finis ces trois heures de basket, la franchise te dépose à l’aéroport où tu attends une heure si tu as de la chance, ou toute la journée si tu n’as pas de chance. Et après, tu enchaînes avec très peu de jours de repos. C’est un marathon. »