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Preview #12 – Toronto Raptors : Les dinosaures ont-ils vraiment perdu en qualité ?

Source photo : Yahoo! Sports

La NBA reprend ses droits le 22 décembre prochain et à l’heure où le retour de la présaison sonne, c’est aussi le moment pour parler des Raptors. La prolongation de Fred VanVleet a été actée rapidement mais la franchise a aussi perdu des membres importants du vestiaire. Quel visage montré par Toronto ?

Contexte

Champions en titre, les Raptors se sont qualifiés assez facilement pour les playoffs avec un bilan de 53 victoires et 19 défaites, pour une magnifique deuxième place. Par contre, ça a été plus compliqué pendant la post-season même si Toronto a balayé Brooklyn au premier tour. Malgré un score serré (4-3) contre Boston, Toronto n’a jamais été vraiment proche de la victoire à cause notamment d’un Pascal Siakam inexistant. S’il avait joué ne serait-ce qu’à 50% de ses moyens en attaque, les dinos seraient passés aisément. La franchise s’est en revanche consolée grâce à Nick Nurse, élu coach de l’année.

La recrue phare

Si les Raptors ont perdu deux intérieurs majeurs entre Serge Ibaka et Marc Gasol, ils les ont aussitôt remplacés. Notamment avec Aaron Baynes. Signé pour deux ans, le pivot est très rugueux dans sa pose d’écran et dans le même temps il a su évoluer. L’ancien joueur des Suns s’est crée au fil des années un bon petit shoot, assez efficace. En plus d’être un défenseur solide, Aaron Baynes est essentiel pour son équipe car c’est un intérieur qui communique énormément. 

Review de l’effectif

  1. Si Kyle Lowry n’a jamais été le leader statistiques des Raptors, il a par contre toujours été le leader vocal de Toronto. Le meneur est le cœur ainsi que l’âme de cette équipe. Le numéro 7 possède vraiment le sens du sacrifice et s’il y en a qui est prêt à encaisser les coups (dans tous les sens du terme), c’est lui. Il prend de l’âge mais devrait être encore costaud cette saison. Matt Thomas pourrait enfin avoir un temps de jeu conséquent en backup, grâce à son shoot et enfin un peu d’expérience au plus haut niveau.
  2. Après la signature de son gros contrat, Fred VanVleet doit désormais assumer. Encore plus de responsabilités offensives pour le sosie de Drake, qui doit définitivement s’imposer comme le troisième élément clé des Raptors. Il pourrait récupérer un peu de temps au poste de meneur de jeu. Quant à Terence Davis, il doit confirmer son statut de steal de la draft et gratter encore plus de minutes. Derrière lui on retrouvera Bembry et McCaw.
  3. OG Anunoby a failli être le héros du côté de Toronto pendant les playoffs. L’ailier aurait fait des progrès conséquents avec son drive selon son coach. De quoi émanciper encore un peu plus son jeu, un peu limité. Un peu comme Norman Powell, l’électron libre de Nick Nurse. Il faut scorer, il score. Il faut défendre, il défend. Peu importe son rôle, son poste, Norman Powell répond à l’appel.
  4. Pendant la saison régulière, Pascal Siakam n’a eu aucun mal à faire « oublier » Kawhi Leonard, puis, c’est devenu plus difficile en playoffs. Le Camerounais ne doit pas se cacher, faire face à cette difficulté afin d’apprendre de ses erreurs, dans le but de revenir meilleur. Enfin, Stanley Johnson doit saisir son opportunité. L’ailier a la chance d’être dans une bonne organisation et un bon environnement pour progresser. 
  5. Sur le poste 5, les Raptors ont recruté Aaron Baynes et Alex Len afin de palier les départs de Marc Gasol et Serge Ibaka. Deux venues qui feront le boulot, malgré une absence de médiatisation, notamment pour l’ancien bucheron de Phoenix. Les deux intérieurs seront accompagnés par Chris Boucher, qui pourrait avoir un temps de jeu assez conséquent. L’ancien MVP et DPOY de G-League a une carte à jouer. 

Le joueur à surveiller

Pascal Siakam : De la saison régulière aux playoffs, Pascal Siakam est passé de quasiment 23 points (36% à trois points) et 7 rebonds par match à 17 points (19% à trois points). Normalement c’est l’inverse. Pour sa première expérience en tant que première option offensive, il y a eu du bon et du moins bons. Les playoffs ont été un échec. Et désormais, c’est là qu’on va attendre le Camerounais. En passe de devenir un All-Star confirmé, Pascal Siakam doit désormais prouver qu’on peut compter sur lui en tant que franchise player, au plus haut niveau.

Objectif

Les Raptors ont toujours su s’adapter. Avec la perte de Kawhi Leonard, Toronto semblait inférieur à Boston et Philadelphie sur le papier, et pour autant, la franchise a terminé deuxième à l’Est. Ce sera plus difficile cette saison avec le nouveau statut de Miami et de Brooklyn, mais les dinosaures peuvent miser sur leur stabilité, leur collectif ainsi que leur défense afin d’avoir le top 4 comme ambition.

Les raisons de suivre les Raptors

  • Nick Nurse : c’est véritablement un élite coach. Le titre ne fut pas de la chance. Capable de limiter des stars telles que Kawhi Leonard, Damian Lillard ou encore Joel Embiid à moins de 10 points, c’est fort. Et en plus, le coach est parvenu à faire de Toronto une équipe très collective et soudée. Deux éléments essentiels à la réussite des Canadiens.
  • Fred VanVleet : l’arrière n’a plus l’argent de la G-League, il touche désormais le pactole (85 millions sur quatre ans). Nouveau statut à assumer pour Fred VanVleet. Mais on le sait, il peut encore aller plus haut, comme être l’un des deux meilleurs scoreurs de l’équipe par exemple, avec une All-NBA Team dans le coin de sa tête ? 

Les contrats

*Player Option*Team Option

Encore une fois, les Raptors ne partent pas favoris, et pourtant, c’est l’une des écuries assurées d’être en playoffs (sauf grosse blessure). Basé sur son jeu collectif, Toronto mise aussi sur sa continué avec un effectif composé d’une bande de potes.

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