Paul Pierce et Ray Allen ont fait la paix mais que ce fut long : « Je méritais un certain respect en tant que coéquipier, en tant que frère »

Ce sont deux stars, ce sont deux frères. L’un a marqué l’histoire par son shoot, l’autre par son art du un contre un. Les deux sont clutchs, les deux sont sous-estimés et les deux sont entrés en guerre. Bien entendu, on parle de Ray Allen et Paul Pierce. Lors de l’été 2012, Ray Allen décide de partir, il avait ses raisons. Mais la manière n’est pas propre. Elle est même sale, sale comme le façon dont il a été traité en fin de parcours à Boston. Paul Pierce raconte sa version (enfin) et explique comment s’est déroulé ce processus où il a pourtant tenté de garder le « brother from another mother » : « C’est tout le problème avec Ray et la raison pour laquelle j’ai eu un problème avec lui. Premièrement, il est allé chez notre rival. LeBron James était un rival des Celtics, qu’il soit à Cleveland ou à Miami… Deuxièmement, je l’ai appelé quand [les Celtics] étaient en pleine négociation de contrat avant son départ. Il ne répond à personne et j’entends dire qu’il va à Miami. Il ne me rappelle pas. Je méritais un certain respect en tant que coéquipier, en tant que frère, nous pouvons avoir cette conversation. »

Les Celtics étaient vieux mais c’est peut être le plus grand drama qu’a connu les années 2010, avec plus tard, Kevin Durant à Goldedn State. Justement, les deux histoires se rejoignent, même si l’âge des deux stars en question diffèrent. Il explique que le pardon aurait pu être long mais il aurait préféré un message, un appel, de celui qu’il appelle son frère. Deux joueurs qui ont été coéquipiers mais qui ont traîné ensemble depuis qu’ils sont ados. Au final, il a fallu du temps pour pardonner et Paul Pierce l’a fait, comme quoi il n’est pas un si vieux con : « Si tu ne veux plus jouer avec nous, fais-le nous savoir… J’avais l’impression d’avoir pris une gifle ou un manque de respect de la part d’un frère. C’était toute mon embrouille avec lui, et d’autres gars étaient du même avis. Depuis lors, moi et lui avons parlé… Je n’ai aucun problème avec Ray aujourd’hui. »