Paul Millsap compare Nikola Jokic à Tom Brady : c’est pas plutôt à un joueur de D2 un dimanche matin qu’il ressemble ?

Denver mène 1 à 0. Après avoir connus des débuts compliqués, les Nuggets sont partis pour faire du sale à Portland. Nikola Jokic a été incroyable et devrait continuer de l’être. Contre San Antonio, la tâche était plutôt difficile vu les bons défenseurs. Il s’en est sorti et contre les Blazers, ça devrait être un massacre.

Certains d’entre vous se sont peut être dit « mais qui est Tom Brady ». ? En premier lieu, vous n’avez pas honte ? En deuxième lieu, Tom Brady est l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de la NFL, pour ne pas dire le meilleur. S’il est connu pour collectionner les trophées il l’est aussi pour sa vision de jeu. Il est capable de lire n’importe quelle défense et ensuite d’adapter. C’est la comparaison qu’a voulu faire Paul Millsap et on ne peut pas lui en vouloir même si les mots sont osés. Hier soir, Nikola Jokic a étudié le jeu de Portland au fur et à mesure du match, avant de frapper un grand coup dans le 3ème quart-temps. 37 points, 9 rebonds et 6 passes décisives pour le pivot de Denver avec seulement 2 pertes de balle. Nikola « Brady » Jokic ne va pas gagner autant de titres que la légende NFL, c’est certain mais il possède quelques qualités communes :

« Il observe les défenses et voit qui défend sur lui. Ensuite, il fait le bon choix à chaque fois. Il ne force rien. Il est comme un quarterback. Je le vois comme Tom Brady. Il lit toujours parfaitement les situations. Il faut le féliciter pour être comme ça à ce stade de sa carrière. »

Nikola Jokic n’a que 24 ans et il ne faudrait pas l’oublier. Comme Paul Millsap le dit, il prône la patience et étudie comment la défense défend sur lui. Il lit les situations et se décide à attaquer quel côté, faire la bonne passe, lire le bon écran, être agressif à tel ou tel moment du match. Pas revanchard et pas jaloux, Damian Lillard pensait comme ses deux adversaires à la fin de la rencontre. Mais il faudra bien trouver une solution pour essayer de le contrer. San Antonio avait réussi un moment mais entre le coach et les armes qu’avaient l’équipe du Texas, la situation est bien différente, Portland n’est peut être pas aussi à l’aise. Le seul moyen est peut être de l’attaquer de l’autre côté du terrain, pourquoi pas en pick and roll, ce qui avait un petit peu marché en fin de rencontre. En arriver là prouve que le gars en est un monstre, même s’il ressemble plus à un joueur de D2 le dimanche matin plutôt qu’à un des meilleurs joueurs de la ligue.

Match 2 demain, il faudra observer ce qu’a fait Terry Stotts en terme de coaching, pour essayer de s’adapter à ce monstre. Le roster de Denver ne se limite pas qu’à Nikola Jokic. Une partie de la série se joue déjà et OKC semble un piètre adversaire à côté des Nuggets.